210 / JEU DE GO
8H30 GMT VILLA CALI, COLOMBIE, REPÈRE D'ESTRUGA
Par une nuit noire, dans des jardins faiblement éclairés de ce qui semble être une splendide villa, des hommes grimés, armés, ( un commando ? ) progressent lentement et silencieusement jusque sous une balustrade arpentée par des gardes, eux aussi armés.
Lorsque les premiers commencent à escalader le mur de la villa, des coups de feu retentissent, des cris fusent, un homme s'effondre et le repli est ordonné.
L'un des soldats veut emmener le blessé, un autre s'y oppose, faute de temps, il est mort !
13H GMT QG du JAG
Dans l'ascenseur, Harm et Bud discutent de la récupération de la dépouille d'un certain sergent SILVA, tombé en terre étrangère: cette récupération est-elle de droit alors que le corps américain des marin's n'était engagé là bas qu'en qualité de conseiller et certainement pas pour y mener une opération militaire ?
Cependant, ces militaires étaient placés sous l'autorité des services anti-drogue d'une puissance étrangère; s'ils sont intervenus militairement sur ordre de ces autorités locales, leur action violente n'est-elle pas, par là même autorisée et légitimée ?
Mais avait-il le droit d'obéir à un tel ordre et de mener une telle action alors que, si ce n'est pas formellement interdit, cela n'est cependant pas expressément autorisé par aucun de leur règlement ?
Dans le bureau de l'amiral, en l'absence de Mac – dont le retard semble soulever quelques interrogations – la question est posée en d'autres termes : les marin's ont-ils commis une erreur militaire tactique ( ce que soutiennent les Colombiens ) ou ont-ils été trahis et sont-ils tombés dans une embuscade, comme ils le prétendent ?
L'équipe Harm, Mac et Bud doit se rendre en Colombie et mener cette enquête sous le contrôle opérationnel de l'assistant spécial du Secrétaire d'État.
Comprenant qu'ils vont dépendre alors de C. WEBB, Harm et Mac s'inquiètent de connaître l'implication exacte de ce dernier dans l'opération qui a échoué: ils craignent de ne pas avoir les coudées franches pour mener leur enquête et, surtout, de ne pouvoir retourner sur les lieux pour ramener le corps du sergent SILVA aux États-Unis.
L'amiral limite – expressément - ses ordres à l'enquête mais confie à Mac que, si elle ne lui ramène qu'un rapport, il considérera que sa mission a échoué.
1H30 GMT ambassade américaine à BOGOTA – COLOMBIE
Mac, Harm et Bud arrivent à l'ambassade et sont accueillis par WEBB.
Il les informe que leur enquête sera rapide, tous les documents en sa possession prouvent que SILVA a bien été tué sur place et qu'il ne risque pas de fournir de renseignements compromettant sur l'intervention militaire des marin's en terre étrangère.
WEBB ne semble pas ravi de voir débarquer les trois mousquetaires de l'Amiral; avec un humour naïf, Bud fait remarquer que les trois mousquetaires étaient quatre : ATOS, PORTOS, ARAMIS et DARTAGNAN !
WEBB confirme qu'il ne veut pas entendre parler de la récupération du corps de SILVA, ce serait reconnaître qu'il appartenait aux marin's et que ces derniers étaient impliqués dans l'opération. La seule mission du JAG à BOGOTA est de poursuivre et punir CORDOBA, le marin's responsable, selon WEBB, de l'échec de l'intervention militaire.
L'ambassadeur WHITERSPOON reçoit les américains dans son bureau, en présence d'Alfredo RINCON, responsable de la lutte anti-drogue en Colombie.
Ce dernier confirme avoir, sur place, un indicateur de la tribu indienne des EMBARAS, employée par ESTRUGA pour sa garde rapprochée. Carlos ESTRUGA est un très gros bonnet du trafic de drogue colombien.
Le groupe de marin's, interrogé, soutient qu'il est tombé dans une embuscade et que les gardes d'ESTRUGA savaient qu'ils allaient intervenir.
Le caporal CORDOBA n'a pas pu tirer parce que son arme s'est enrayée; a-t-il crié ? Peut-être...mais ce n'est pas son cri qui a donné l'alerte, les gardes d'ESTRUGA les avaient repérés avant.
WEBB ne veut pas le croire, il impute à CORDOBA sa lâcheté qui a coûté la vie à un très bon soldat et, surtout, l'échec de son opération de capture d'ESTRUGA.
WEBB insiste pour que CORDOBA soit traduit en cour martiale.
De retour dans le bureau de l'ambassadeur, les choses prennent une tournure toute autre puisqu'ESTRUGA a téléphoné pour menacer les États-Unis d'un incident diplomatique: il détient le sergent SILVA, blessé mais vivant, qui a confirmé l'opération militaire américaine visant à le capturer sur son propre sol.
8H30 GMT Salle des opérations de l'ambassade américaine en Colombie.
L'équipe Harm, Mac, Bud et WEBB examine des photos numérisées de ce qui semble être le corps d'un être humain.
Selon Mac, la façon dont ce corps est manipulé par les hommes qui le tiennent est vivant; mais s'agit-il bien d'un marin's ?
Harm fait opérer quelques manipulations informatiques qui permettent de visualiser un logo sur la photo: c'est une identification infrarouge comme en portent tous les militaires, dissimulée sous l'épaule de l'uniforme.
Le sergent DIAZ, de l'unité intervenue dans l'opération de WEBB, reconnaît sans peine l'identification du sergent SILVA.
Il est donc bien aux mains d'ESTRUGA.
Ce dernier est au téléphone, dans le bureau de l'ambassadeur. Il cherche à négocier et ne veut pas entendre parler d'Alfredo RINCON qui a déjà essayé de le piéger à plusieurs reprises.
Ce sera WEBB ou Harm. Seul Harm connaît bien le jeu de go auquel ESTRUGA est en train de jouer dans son salon.
Rendez-vous est pris pour 12h, non, 17h, de façon à ce que RINCON puissent obtenir des informations, dans une plantation, un hangar de séchage de bambous...il y aura du bouc grillé!
Harm doit venir sans arme, sans RINCON, sans WEBB, sans entourloupe, sinon la menace est claire: CNN recevra une vidéo de SILVA confessant l'opération militaire américaine visant à capturer chez lui un ressortissant étranger des États-Unis.
Mac surprend ensuite grandement Bud à l'armurerie où, avec une facilité déconcertante, elle démonte un AK 47 avec munitions chinoises afin de rechercher pourquoi cette arme, celle du caporal CORDOBA, a pu s'enrayer; elle ne trouve rien, le remonte, tire trois coups de feu avec et conclut que le défaut provient probablement du chargeur, abandonné sur place par CORDOBA au moment de la fuite.
Elle rejoint Harm, Alfredo RINCON et WEBB en salle d'opérations où les hommes achèvent de préparer le départ de Harm pour son rendez-vous avec ESTRUGA; Harm propose – demande – à Mac de l'accompagner;
Dehors, le caporal CORDOBA s'apprête à conduire le véhicule des américains: WEBB s'y oppose avec une véhémence humiliante pour le marin's dont la culpabilité dans l'échec de l'opération est loin d'être établie: Harm reproche discrètement mais fermement à WEBB d'insulter ainsi un autre homme.
Mac fait part à Harm de ses doutes sur le fait que l'arme a pu s'enrayer: CORDOBA a certainement essayé de tirer, comme il le soutient, parce qu'il est un marin's, cependant, rien ne prouve qu'il l'a effectivement fait....
Arrivés au lieu du rendez-vous fixé par ESTRUGA, Harm et Mac ne remarquent pas un garde d'ESTRUGA embusqué, armé, dans le champ de bambous.
Avec le sergent DIAZ qui leur a servi de chauffeur, ils pénètrent dans le hangar où est dressé un buffet de fruits, légumes et....une tête de bouc grillée !
Dans le coin gauche de la pièce, sur un fauteuil est assis un homme, de dos, une petite table en bois devant lui, sur laquelle se trouvent une télévision, un lecteur vidéo, des assiettes et des couverts en argent.
Harm interpelle l'homme qui ne répond ni ne bouge.
Il fait pivoter le fauteuil vers lui et, de face, l'homme apparaît la tête inclinée sur la poitrine et la peau du visage grise violacée: il est mort. Le sergent DIAZ reconnaît immédiatement et tristement le sergent SILVA.
Depuis sa propriété, avec un plaisir non dissimulé, ESTRUGA lance alors un appareil audio qui diffuse le bruit d'une fusillade.
Elle affole WEBB qui ne parvient plus à joindre par radio l'équipe Harm/Mac. Il décide de les rejoindre à la plantation accompagné d'hommes de l'équipe d'Alfredo RINCON.
Bud et CORDOBA prennent place à bord d'une jeep alors que WEBB embarque avec les colombiens dans un véhicule fermé. WEBB a vu d'un très mauvais oeil la présence de CORDOBA mais ne peut plus s'y opposer.
La voiture de WEBB franchit la première les grilles de l'ambassade, celle de Bud manque d'être percutée par un camion qui lui barre la route et doit interrompre sa course.
Quelques mètres plus loin, à un passage piéton, c'est la voiture de WEBB qui doit freiner brutalement, une femme traverse en poussant devant elle un landau d'enfants.
Elle se retourne, tire un fusil de la poussette et braque les occupants de la première voiture.
RINCON qui en sort armé est assommé et violemment repoussé à l'intérieur du véhicule alors qu'un homme, descendu du camion, s'est emparé de WEBB qu'il pousse devant lui, sous la menace d'un revolver.
De l'autre côté des grilles de l'ambassade, CORDOBA, armé, hésite à tirer sur l'homme qui tient WEBB, malgré les ordres de ce dernier: il ne tire pas, il ne peut pas prendre le risque de tirer, il toucherait WEBB, il y a trop de monde entre lui et sa cible.
CORDOBA prend Bud à témoin de cette impuissance et du risque. Bud est consterné d'avoir assisté, impuissant, à la capture de WEBB. Il est emmené à bord d'une mercedes crème.
Dans le hangar, Harm, Mac et DIAZ ont allumé le poste de télévision: une cassette enregistrée par ESTRUGA leur apprend l'enlèvement de Clayton WEBB.
ESTRUGA n'aurait rien pu faire du corps non identifiable d'un marin's mort, maintenant il détient, bien vivant, un adjoint du Secrétaire d'État américain.
1H45 GMT Ambassade des États-Unis à BOGOTA, COLOMBIE.
Harm, Mac et Bud examinent des photos de WEBB, prisonnier dans une cage en bambou, mais portant encore sa veste malgré la chaleur et l'inconfort de sa situation.
Si Bud le laisserait bien là, croupir un peu, Harm prend sa défense et la défense de son opération destinée, tout de même, à interpeller un roi de la drogue.
L'ambassadeur américain place Alfredo RINCON face à son devoir désormais de négocier avec ESTRUGA la libération de WEBB; RINCON s'y oppose: ESTRUGA est un pourri qu'il traque depuis trop longtemps.
Harm suggère de délivrer WEBB par eux-même mais où est-il retenu ?
Peut-être l'indic. de RICON peut-il fournir des renseignements et peut-être peut-on de nouveau utiliser l'avion de reconnaissance à basse altitude pour survoler la villa d'ESTRUGA et tenter de localiser WEBB, ESTRUGA ne doit pas le retenir très loin de lui, il en a trop besoin.
L'ambassadeur accepte la mise à disposition de l'avion, il le fait commander par l'intermédiaire de sa secrétaire, Marisol.
Cela fait plusieurs fois qu'elle pénètre dans le bureau de l'ambassadeur, elle s'intéresse, cette fois, ouvertement, aux photos montrant WEBB prisonnier.
2H30 GMT Base HOWARD au PANAMA
Un petit avion décolle;
Au centre des opérations de l'ambassade, l'équipe suit, en direct sur un écran informatique, les images prises par l'appareil.
Ce seront les seules informations fournies, RINCON n'est pas parvenu à joindre son indic. infiltré au sein de la garde d'ESTRUGA.
ESTRUGA appelle l'ambassade au téléphone et chacun redoute ce qu'il va vouloir négocier contre le retour de WEBB.
ESTRUGA exige le retour en COLOMBIE de son petit frère retenu prisonnier à MIAMI.
RINCON s'offusque de ne pas avoir été informé de ce fait, personne ne le savait sinon WEBB et ce dernier devait redouter à l'extrême une telle revendication de la part d'ESTRUGA, d'abord contre la remise du corps du sergent SILVA, ensuite, en réparation de sa tentative avortée de le capturer. L'ambassadeur, comme tous, est fort irrité d'une telle manipulation et s'en va téléphoner à WASHINGTON.
Les officiers du JAG, eux, sont invités à aller prendre un peu de repos, ce que, naturellement, ils ne vont pas faire.
En effet, seul Bud s'en étonne mais Mac et Harm envisagent, eux, de mettre au point un plan pour débusquer la taupe qui traîne indubitablement dans cette ambassade et délivrer WEBB.
Une taupe à l'ambassade ? Certainement, sinon comment ESTRUGA aurait-il pu connaître le nom du sergent SILVA, tombé dans les jardins de sa villa ? Rien, sur lui, ne permettait de l'identifier ni même de laisser croire que c'était un marin's, alors, comment a-t-il pu prononcer son nom dès son premier appel téléphonique ?
C'est à Bud qu'est confiée la mission de démasquer le traître.
Scène culte: « awkward moment number 1 ? »
Harm est dans sa chambre en train de revêtir son uniforme de cérémonie. Mac frappe à sa porte, il lui ouvre, la complimente sur sa tenue civile. Elle lui retourne le compliment et évoque ce que l'on dit sur les uniformes blancs.
C'est Harm qui finit sa phrase: « à condition qu'ils soient cousus de galons à défaut d'or. »
Malgré les suspicions qui pèsent contre lui, Mac veut emmener CORDOBA dans l'expédition visant à libérer WEBB. Harm met en doute ses compétences, sa fiabilité.
Mac insiste, doute de la sincérité des réticences de Harm – l'aurait-il défendu comme il l'a fait contre WEBB ? - Ses doutes ne couvrent-ils pas toute l'opération elle-même ?
« c'est ma tête qui est en jeu » prétexte-t-il;
Mac lui rétorque que la sienne l'est aussi, celle des marin's, de WEBB, et de CORDOBA, même s'il ne vient pas.
Se retournant vers elle et la pointant du doigt, Harm, souriant, lui dit qu'elle a bien fait de parler de WEBB, qu'elle a bien failli rater son coup.
Comprenant avec joie que Harm consent alors à la présence de CORDOBA, Mac ne retient pas un geste tendre envers son partenaire, elle lui saisit le visage à deux mains et le rapproche très près du sien.
Elle se ressaisit néanmoins, quitte la pièce, laissant Harm désarmé, un sourire dubitatif aux lèvres.
Elle descend ensuite mobiliser les marin's pour l'opération. Le caporal CORDOBA ne cache pas sa joie d'en être.
Dehors, il remercie Harm de la confiance qui lui est ainsi témoignée; le capitaine ne doute pas de sa compétence.
Harm monte, seul, à bord d'une jeep. Mac embarque avec les marin's à bord d'un véhicule civil.
Bud reste seul à l'ambassade, dans le bureau des opérations, il répète pour lui-même le texte qu'il doit débiter au téléphone, dans quelques instants, à l'intention de l'ambassadeur.
Dans son bureau, celui-ci, en présence d'Alfredo RINCON, décroche le combiné; sa secrétaire, Marisol lui passe une communication interne.
Bud, à l'autre bout du fil lui – leur – apprend que Harm a démarré l'opération visant à libérer Clayton Webb à 13h GMT, soit 8h, heure de BOGOTA.
Oui, WEBB a bien été localisé, mais, non, c'est une information que lui, Bud ROBBERTS, n'est autorisée à divulguer à personne.
Il s'agit d'une opération autorisée par l'amiral CHEGWIDDEN, le corps des marin's et CRAZY HAWK.
Harm a sollicité qu'Alfredo RINCON et ses hommes se tiennent prêts à leur prêter main forte.
Marisol, la secrétaire qui a écouté toute la conversation, raccroche le combiné de son téléphone en douceur....
Bud informe ensuite Mac, par radio, dans sa voiture arrêtée non loin de l'ambassade, que « l'invitation a bien été lancée » ( sic )
Il ne reste qu'à attendre pour voir qui viendra à la réception.
12h01 AMBASSADE DES ÉTATS-UNIS, BOGOTA, COLOMBIE
Personne n'est encore sorti de l'ambassade.
Depuis leur véhicule respectif, par radio, Harm et Mac échangent leur doute quant aux suites à donner à l'opération;
ils se mettent d'accord sur le fait qu'il faut encore attendre. Il reste 59mn sur l'horaire qu'ils se sont fixés.
Harm voit alors surgir, de derrière un buisson, un homme armé qui se dirige vers lui et grimpe par l'arrière de son véhicule: il le somme d'interrompre sa conversation et de démarrer.
Alors que Mac s'inquiète du sort qui va être réservé à Harm, CORDOBA lui désigne le mouvement qui provient de l'ambassade: une voiture en sort, à son bord, RINCON et trois de ses hommes.
Mac le prend en filature;
Harm est conduit à la villa d'ESTRUGA où ce dernier l'accueille cordialement, l'invitant à se joindre à sa partie de go.
Bien entendu, Harm jouera avec les pions blancs, ceux qui sont presque encerclés. Il propose à ESTRUGA le marché suivant: ESTRUGA renonce à la libération / extradition de son frère, libère WEBB spontanément, moyennant quoi il aura le choix du pénitencier fédéral au sein duquel il purgera sa peine de quinze ans de prison.
Harm avance un pion blanc.
ESTRUGA s'apprête à jouer à son tour et propose d'échanger un marin's mort contre un représentant, vivant, du Secrétaire d'État.
Harm l'informe alors que WEBB ne va pas tarder à être libéré, qu'un agent double devient facilement un agent triple, que RINCON travaille à nouveau avec les américains.
Furieux, ESTRUGA tente de le joindre au téléphone mais sans succès. Il ordonne la préparation de son hélicoptère personnel.
Harm continue de fumer son cigare très calmement; son dernier coup de pion blanc le fait gagner la partie de go.
La voiture de Mac poursuivant RINCON tombe en panne d'essence. Il faut aux occupants parcourir à pied les derniers miles restant !
RINCON arrive sur les lieux de la détention de WEBB et le libère. Il l'emmène vers un champ.
Un hélicoptère arrive, il est en avance. RINCON craint que ce soit Harm et les marin's.
Il se rassure quand il reconnaît celui d'ESTRUGA mais ce dernier en descend, furieux. Il croit RINCON de mèche avec les américains, ce que confirme la voix de Harm, depuis l'hélicoptère.
Les deux hommes comprennent, mais trop tard, qu'ils se sont laissé monter l'un contre l'autre;
Alors que RINCON prend la fuite, à pied à travers champs, abandonnant WEBB aux bras musclés de deux de ses soldats, ESTRUGA est jeté à terre par Harm qui l'empêche ainsi de disparaître à bord de son hélicoptère.
Arrivent Mac et ses marin's, lesquels, en la personne de CORDOBA seul, abat les deux gardiens de WEBB.
Harm, Mac et les marin's retrouvent RINCON et CORDOBA dans un champ de bambous et, après quelques coups de feu échangés mais sans victime, ils se laissent capturer.
WEBB ne comprend rien au dénouement si heureux de toute cette opération qui permet l'arrestation d'ESTRUGA, le retour du corps du sergent SILVA aux États-Unis sans même coûter au gouvernement américain la libération du frère détenu à MIAMI.
Au moment de repartir pour l'Amérique du Nord, WEBB est contraint de présenter des excuses circonstanciées au caporal CORDOBA qui n'a, à aucun moment, manqué à son devoir.
C'est dur, très dur, mais il y parvient sous le regard amusé de Bud qui est toujours, lui aussi, victime de sa supériorité méprisante.