206 / LE POÈME DU FANTÔME
1h30 GMT Base nucléaire américaine « HOLLY LOCH » Écosse.
Quatre individus cagoulés cisaillent une clôture et réduisent au silence, au moyen d'un tazzer, le marin de garde en tournée de ronde qui les a repérés.
Deux d'entre eux pénètrent dans une maison par une fenêtre. Le premier retire sa cagoule et se révèle être une femme.
Elle s'approche d'un lit d'enfant, en retire délicatement un bébé d'environ 6 mois tandis que l'autre individu dépose, sur le matelas vide, un petit morceau de papier.
14H15 GMT QG du JAG Bureau le l'amiral, porte ouverte.
« Et depuis ce temps, au coeur du malheur,
L'espoir, au loin, brille;
Les feux les plus intenses du bonheur jamais n'égaleront son éclat.
Ainsi j'espère un jour aider, ô un tel espoir est-il vain?
Quand dans mon doux pays, à nouveau, une nation sera née.... »
Le capitaine RABB lit ces vers – que lui a probablement remis l'amiral – au colonel MACKENZIE et chacun s'interroge sur leur signification.
Il s'agit du papier retrouvé par la mère dans le lit de son enfant kidnappé: ce n'est ni un message codé ni une demande de rançon mais un des poèmes préféré du père du bébé, un membre actif de l'IRA.
Tout laisse donc à penser que ce terroriste – Lorcan BARNES - est l'instigateur sinon l'auteur du rapt; la mère est lieutenant de la marine, ancien attaché naval à Londres et fille d'un amiral haut placé, d'où l'intervention demandée au JAG pour participer aux recherches aux côtés de la police irlandaise.
Cette dernière traque Lorcan BARNES depuis des années sans parvenir à mettre la main dessus et l'a surnommé « le fantôme ».
L'amiral ordonne donc à Mac et Harm de prendre le premier avion en partance pour HEATHROW d'où ils gagneront BELFAST.
Durant ce brieffing, l'amiral est interrompu pas moins de trois fois par un Bud ROBBERTS désopilant de naïveté: il apporte un splendide bouquet de roses rouges livré par un fleuriste, insiste pour que son supérieur lise immédiatement la carte jointe puis pour qu'il prenne un appel téléphonique de l'expéditrice qui ne se laisse pas mettre en attente.
10H30 GMT aéroport international d'HEATHROW
Harm et Mac débarquent de l'avion et discutent du caractère insolite de la relation qui a pu naître entre un militaire d'active et un terroriste.
Alors que Mac fait remarquer à Harm que le destin joue parfois un rôle non négligeable dans une rencontre, le couple est arrêté par un service de sécurité qui encadre le passage de la Princesse de Galles – Diana – accompagnant un dignitaire indien.
Les deux américains sont ensuite accueillis par deux officiers – en civil – du RUC, la police irlandaise, chargés de les escorter jusqu'à BELFAST.
Alors qu'ils s'en étonnent, l'un des officier, un certain GRAAM, leur fait remarquer que c'est un enfant américain qui a été enlevé et que, de la part de l'IRA, il faut s'attendre à toute sorte de représailles.
14H30 GMT BELFAST, siège du RUC, police d'Irlande du Nord.
Des badges, pass, sont remis à Mac et Harm, accompagnés par l'inspecteur HUTCHENSON.
Il les mène vers une salle d'interrogatoire où une femme en uniforme de la marine américaine est en train d'être vigoureusement interrogée par un officier également en uniforme.
Les termes utilisés par la police pour désigner les activistes de l'IRA attestent d'une véritable haine des autorités pour tous ses membres, tous considérés comme de dangereux terroristes avides de sang.
Harm interrompt l'interrogatoire de celle qui se révèle être le lieutenant NEVINS, la mère, américaine du bébé enlevé.
Immédiatement, il la confie à Mac et entre dans le bureau de HUTCHENSON.
Pendant que MAC apprend du lieutenant NEVINS que jamais BARNES n'aurai pu enlever son bébé parce qu'il est un père beaucoup trop aimant pour ainsi exposer son fils aux dangers de sa vie de combattant, l'inspecteur HUTCHENSON étonne Harm par ses remarques sur la dangerosité de BARNES et son activisme présumé alors que lui ou ses actions n'ont jamais laissé aucune trace permettant de le trouver....
Les trois américains quittent le siège du RUC et, alors qu'ils hèlent un cab, le lieutenant NEVINS aperçoit BARNES qui les surveille mais s'enfuit dès qu'il se voit remarqué.
16H10 GMT BELFAST
Harm et Mac sortent d'une librairie et s'interrogent sur les raisons de la présence de BARNES, le matin, si près des locaux de la police; alors que Harm suggère qu'il aurait pu vouloir enlever sa femme aussi, après le bébé, Mac lui apprend la véritable nature des relations entre les deux parents: ils s'aiment encore, BARNES a seulement dû renoncer à vivre ce bonheur pour poursuivre son combat pour la liberté de son pays, ce que le lieutenant NEVINS n'a pu que comprendre et accepter, à contre coeur.
Ils retrouvent, à proximité, le lieutenant NEVINS, en civil, qui les invitent à tenter de rencontrer un certain MOORE, ami de BARNES, qui tient une salle de boxe dans la ville.
Ils s'y rendent tous les trois, parlent effectivement avec MOORE mais ce dernier refuse de livrer quelque renseignement que ce soit concernant BARNES.
Alors qu'ils prennent congé, MOORE les interpellent et leur suggèrent d'aller faire un peu de tourisme dans un pub où ils seraient avisés de commander, à boire, un bière brune FOGGERTY.
Au pub en question, Harm, au bar, commande ladite bière mais le patron l'informe qu'il ne rencontrera aucun membre de l'IRA dans son établissement.
Dans le même temps, à table, Mac est entreprise pour jouer aux fléchettes par un homme apparemment passablement éméché.
Elle accepte néanmoins son invitation sous l'oeil à la fois amusé et inquisiteur de Harm.
Elle prétend ne pas savoir jouer.
L'homme l'initie aux différents gestes et profite de cette promiscuité pour lui enjoindre de se débarrasser des policiers en civil qui les filent et lui donner rendez-vous, à 15h, dans un immeuble de BELFAST.
Mac réussit un très beau lancé!
Harm, Mac et le lieutenant NEVINS retournent vers leur hôtel et aperçoivent alors les policiers en filature dans une voiture. Ils mettent au point une stratégie pour les semer en utilisant un bus à impériale pour se dissimuler.
La technique fonctionne et, alors que les autorités filent le bus, Harm et le lieutenant NEVINS peuvent prendre un cab pour se rendre au rendez-vous fixé à Mac par l'homme du pub.
Les lieux sont sinistres, déserts à part quelques enfants qui jouent au ballon sur la chaussée et Harm craint le coup monté. Il perd confiance dans le renseignement fourni.
Sur l'insistance du lieutenant NEVINS, il accepte de pénétrer dans l'immeuble mais seul.
Comme il tarde à revenir la chercher, le lieutenant NEVINS entre à son tour dans la bâtisse et des bruits étouffés de lutte sont audibles.
15H20 GMT BELFAST – REPÈRE DE L'IRA
Au sous-sol de l'immeuble, un homme cagoulé et menotté gît parterre sous la surveillance d'un individu armé.
Il est interpellé par un deuxième homme qui descend l'escalier: c'est BARNES qui interroge Harm, fait prisonnier lors de son intrusion dans l'immeuble.
Alors que Harm, ignorant l'identité de son interlocuteur, s'inquiète de ce qui a pu advenir au lieutenant NEVINS, BARNES, lui, insiste pour savoir ce que ce militaire américain fait en Irlande à travailler avec le RUC, à participer à sa traque en collaboration avec le RUC.
BARNES s'affole et rentre dans une violente colère quand Harm lui apprend l'enlèvement de son fils et les soupçons de kidnapping qui pèsent sur lui.
Le lieutenant NEVINS, arrêtée également quand elle a, à son tour, pénétrée dans l'immeuble rejoint les trois hommes dans la cave.
Elle accuse BARNES de l'enlèvement du bébé et le somme d'expliquer son geste;
Elle ne croit pas à ses dénégations à cause du poème trouvé dans le berceau.
Harm, sensible aux accents de sincérité du père, envisage son innocence et pose la question de savoir qui d'autre que les deux parents sont au courant pour le poème qui les lie.
BARNES n'a aucun mal à fournir une réponse: l'inspecteur HUTCHENSON a dû l'entendre le réciter tout haut, dans sa cellule, après des interrogatoires musclés.
Dire et redire, pour lui-même, ces vers partagés avec la femme qu'il aime, était pour BARNES une façon de résister aux tortures infligées par les policiers et de garder ou retrouver l'espoir.....
Pour obtenir la libération de l'enfant, Harm propose d'abord une solution politique: l'intervention du Département d'État américain auprès des autorités policières de l'Irlande qui n'ont aucun droit de retenir un ressortissant américain, le bébé, pour contraindre un père irlandais à se livrer.
BARNES objecte que jamais la police irlandaise n'admettra avoir commis le crime de kidnapping.
Harm suggère ensuite la solution judiciaire: il faut que BARNES se rende mais ce dernier s'y oppose pour la survie de son unité combattante.
16H20 GMT
Plusieurs véhicules blindés arrivent dans le quartier de la planque de l'IRA.
Sur leur passage, ils provoquent des manifestations de rue, les habitants sortent de chez eux, jettent des pierres ou s'assoient au sol en frappant le pavé avec des batteries de cuisine.
Un milicien, dans un blindé, suit le déplacement d'une personne au moyen d'un récepteur....
BARNES et ses deux acolytes encadrent Harm et le lieutenant NEVINS dans leur fuite, la planque est désertée.
Les blindés se rapprochent.
Harm est soupçonné de porter un émetteur.
BARNES le découvre en effet, mais pas sur le corps de Harm qui a déjà été fouillé: il est dissimulé sous la bande magnétique, dans le pass d'accès aux locaux du RUC.
Les militaires sont descendus des véhicules et courent dans la ruelle empruntée par les fuyards; le signal s'interrompt sur le récepteur, ils sont à deux pas de l'émetteur....oui! BARNES l'a accroché au coup d'un petit chien blanc qui hurle derrière son grillage !
Les militaires ont perdu la trace de BARNES et de sa bande qui prend place à bord d'une fourgonnette grise.
21H30 GMT campagne de la banlieue de BELFAST
Harm et le lieutenant NEVINS ont été amenés, ligotés et les yeux bandés, dans une ferme isolée de la banlieue de BELFAST par BARNES et trois hommes, maintenant, en comptant le chauffeur de la camionnette.
BARNES calme un de ses acolytes qui veut s'en prendre à Harm.
Celui-ci développe une analyse objective de la situation: État de droit, l'Irlande du Nord ne peut se permettre d'autoriser ouvertement sa police à recourir à des enlèvements d'enfants pour soumettre ses opposants au régime.
Il y a tout lieu de croire que la majorité du RUC ignore de tels agissements et cela implique que seuls quelques uns de ses membres sont impliqués; l'enfant est donc mal gardé, mal surveillé, il ne sera peut-être pas difficile de le délivrer une fois qu'il aura été localisé.
Pour ce faire Harm a l'idée de tenter un coup de bluff.
8H30 GMT Siège du RUC à BELFAST
HUTCHENSON et un agent arrivent au siège du RUC en devisant des arrestations pratiquées la veille: elles n'ont permis l'interpellation d'aucun membre de l'IRA ni d'obtenir de nouvelles du yankee disparu.
Mac est là également, voyant les deux hommes arriver à sa hauteur, elle interpelle l'inspecteur HUTCHENSON sur la disparition de son partenaire et du lieutenant NEVINS.
Il l'invite sèchement à attendre.
Mac se rassoit et une femme lui propose une tasse de thé; Mac répond qu'elle ne boit que du café; la femme insiste: « c'est un mélange très irlandais »; sous la tasse est glissé un petit morceau de papier plié en deux.
Quand l'inspecteur HUTCHENSON reçoit enfin Mac dans son bureau, il est de fort méchante humeur et peu enclin à lui fournir les maigres informations dont il dispose.
Il congédie rapidement l'américaine qui a tout de même le temps de lui faire part de l'état de santé alarmant du bébé....
Selon elle, des analyses pratiquées quelques jours seulement avant l'enlèvement révéleraient que l'enfant aurait récemment contracté la maladie de LYME suite à une piqûre d'insecte et qu'un traitement urgent s'imposerait....
13H15 Hôpital de BELFAST
Un laborantin sort.
Un autre se déplace alors rapidement vers la paillasse abandonnée, s'empare d'un échantillon de sang, ouvre un classeur, en retire une fiche sur laquelle est inscrite la mention « Ig GELISA negative » et en replace une autre sur laquelle il vient d'écrire, de sa main, « Ig GELISA positive ».
Dans la ferme de la banlieue de BELFAST, Harm attend, BARNES et le lieutenant NEVINS, se tenant par la main, évoquent ce qu'aurait été leur vie sans l'engagement de BARNES dans l'IRA, leur bonheur perdu et la cause irlandaise.
Soudain un homme entre en criant « ça a marché! Le labo vient de recevoir une demande de test pour la maladie de LYME! On a une adresse et un numéro de téléphone! »
Cette déclaration sonne l'heure de la levée du camp, celle de la séparation.
BARNES prend la direction des opérations: le lieutenant NEVINS sera emmené directement au consulat américain par un des hommes présents tandis que Harm sera gardé prisonnier jusqu'au dénouement pour servir d'assurance, de rançon voire de bouclier humain au cours de la délivrance du bébé.
Alors qu'il s'apprête à quitter les lieux, BARNES revient sur ses pas pour embrasser tendrement le lieutenant NEVINS; Harm la regarde droit dans les yeux et lui promet de le ramener; elle lui demande de les lui ramener, tous les deux.....
L'inspecteur HUTCHINSON s'entretient au téléphone avec une personne du laboratoire qui lui présente des excuses s'il y a eu une erreur: il a procédé lui-même aux analyses et est certain du résultat, les tests étaient négatifs.
Se retournant vers son acolyte en la personne de l'inspecteur GRAAM, celui là même qui a cueilli Harm et Mac à l'aéroport de Londres, il décide de tout annuler et d'effacer toutes les traces: il s'exclame alors « elle nous a eus ! Ils sont au courant ! ».
14h20 GMT BELFAST
Harm et BARNES discutent, installés dans la camionnette arrêtée à un coin de rue. Un homme arrive à leur hauteur, courant et criant que le contact n'est plus là.... « qu'ils vont s'en prendre à elle ! ».
En effet, Mac sort d'un immeuble et tente d'avancer quand elle craint de se faire agresser par un gros individu. Elle fait demi tour mais se heurte à un autre homme tout aussi menaçant; en courant, elle traverse la rue et se fait alors agripper par un troisième homme quand, de la camionnette la voix de Harm la rassure qu'il est avec eux.
Mac monte à bord.
L'inspecteur GRAAM pénètre rapidement dans une maison où une femme regarde tendrement un petit enfant tout étonné de se tenir debout dans un lit en toile.
Un autre homme se dresse près de la fenêtre.
L'inspecteur GRAAM les informe qu'il faut se débarrasser de l'enfant, la femme refuse catégoriquement et sur un ton suppliant, l'homme aussi.
L'inspecteur s'empare d'un oreiller et s'approche du petit lit où le regard limpide et confiant de l'enfant suffit à le désarmer.
La camionnette conduisant BARNES, Harm, Mac et deux hommes armés arrivent aux abords de cette maison.
Harm a toujours les mains liées; il parvient à convaincre BARNES que sa participation sera nécessaire pour couvrir les deux entrées de la maison; BARNES le détache et lui confie la conduite du véhicule pour assurer leur fuite à tous.
Pendant ce temps, avant que BARNES n'ait atteint l'entrée principale de la maison, la femme portant le bébé dans un siège auto et GRAAM en sortent et se dirigent vers une voiture à l'arrêt le long d'un trottoir.
La femme attache l'enfant à l'arrière du véhicule et prend place devant. La voiture démarre, conduite par GRAAM et fait demi tour sur place avant de se retrouver immobilisée au feu rouge.
De l'autre côté du carrefour surgit la camionnette conduite par Harm. Il reconnaît GRAAM mais ni lui ni Mac ne parviennent à voir s'ils ont ou non le bébé.
BARNES pénètre dans la maison et constate que le lit d'enfant est vide: qu'il est arrivé trop tard.
Dans le même temps et dans la rue, le feu est passé au vert, la voiture démarre en même temps que Harm qui a décidé de l'intercepter en venant la percuter.
GRAAM en descend, tire au revolver sur les occupants de la camionnette. Ces coups de feu attirent BARNES à la fenêtre de la maison où est encore caché un homme du RUC.
Il a le temps d'abattre les deux acolytes de BARNES avant que BARNES ne le tue à son tour.
GRAAM cesse de tirer sur Harm et Mac et s'emploie à détacher le siège auto contenant le bébé.
Mac l'interpelle lui faisant croire qu'elle le tient en joue, GRAAM se redresse pour lui tirer dessus mais Harm qui s'était glissé derrière lui le renverse à terre, lui faisant lâcher son revolver; c'est Harm qui détache alors le bébé et le sort de la voiture.
Quand il se retourne pour s'en éloigner, GRAAM, debout, le menace de son revolver.
Harm a le temps de faire à nouveau volte face pour protéger l'enfant. GRAAM est abattu dans le dos de deux coups de feu: c'est BARNES, sorti de la maison, qui a tiré.
Harm donne l'enfant à BARNES qui le câline et lui fait ses adieux en le remettant à Mac;
BARNES veut s'en prendre à la femme restée dans la voiture mais se laisse convaincre par Harm de la laisser en vie;
Il invite les américains à filer au plus vite au consulat sans, surtout, ne faire confiance à personne;
Des sirènes de police se font entendre, se rapprochant.
BARNES se remet au volant de la camionnette, la main droite sur la poignée de la porte, côté conducteur. Il se dirige vers elles en même temps que Harm et Mac partent à la recherche d'une voiture.
Ils voient, médusés d'horreur et impuissants, la camionnette percuter de plein fouet un véhicule militaire et s'embraser.
Harm et Mac arrivent en vue du consulat: il ne leur reste qu'une rue à traverser mais elle est remontée, de l'autre côté, par un cab noir équipé d'une sirène de police.
Les deux équipiers, Mac portant le bébé, se mettent à courir et parviennent aux grilles, fermées, gardées par un marin's.
Présentant sa carte, Mac lui ordonne d'ouvrir en même temps que, derrière elle, fuse l'ordre de ne pas bouger.
Le lieutenant NEVINS sort du bâtiment et voit son fils dans les bras de Mac, mais encore en territoire irlandais; un marin's l'empêche de descendre les marches pour les rejoindre.
Apparaît l'inspecteur HUTCHENSON qui donne ordre aux marin's du consulat de ne pas laisser entrer Mac, Harm et le bébé et, à ses hommes, de les abattre s'ils devaient avancer.
Un des marin's dégaine son arme et la pointe: les policiers qui encadrent HUTCHENSON désobéissent à leur chef et baissent leurs armes.
Le lieutenant NEVINS récupère son enfant mais fond en larme quand Harm a le regret de lui apprendre que BARNES ne s'en est pas sorti vivant.
10H30 GMT HEATHROW
Mac vient de raccrocher d'un téléphone public: elle informe Harm de ce qu'HUTCHENSON a été arrêté à LONDONDERRY et qu'il est placé sous haute surveillance par les britanniques afin d'éviter qu'il ne se suicide avant son procès.
Ils rejoignent le lieutenant NEVINS en salle d'embarquement: elle est assise, entrain de réciter à son enfant les vers du poème de son père, les mêmes que ceux déclamés par Harm au début de l'épisode.
Se sentant sans doute observée, elle relève la tête et son regard se dirige vers une encoignure de porte où elle entrevoit BARNES un très court instant.
Les regards de Harm et Mac ont suivi le sien: tous les trois savent qu'il est vivant.