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#302 : Liaison interdite

Sandra Gilbert, officier et excellent pilote d'hélicoptère est accusé par son supérieur de fraternisation avec un sous-officier. La jeune femme ne peut éviter la cour martiale. Harm et Mac sont envoyés sur place. Bobbi Latham, député très impliquée dans la défense des Droits de la Femme fait également le déplacement...

Popularité


4.33 - 3 votes

Titre VO
The Court Martial of Sandra Gilbert

Titre VF
Liaison interdite

Première diffusion
30.07.1997

Plus de détails

Réalisateur: Alan J. Levi
Scénariste: Stephen Zito

302 / LIAISON INTERDITE

 

Un hélicoptère atterrit sur une base alors que des rires d'enfants fusent en bruit de fond. Une petite fille invite une jolie jeune femme en tenue civile à ouvrir un paquet cadeau, sous le regard amusé d'un militaire. Une autre enfant, plus jeune est également présente. La jeune femme prend son temps, découvre d'abord une boîte, dedans, le modèle réduit d'un hélicoptère. L'enfant demande si ça lui plaît et annonce fièrement qu'il s'agit d'un COBRA, le même que celui qu'elle pilote. Arrive une autre femme ; l'homme a une réaction d'inquiétude. Les deux petites filles, alors en train d'embrasser Sandra, se précipitent vers la nouvelle venue en s'exclamant « Maman ! ». Sandra prend à son tour un air gêné. L'homme explique simplement que c'est l'anniversaire du lieutenant.

 

 14H30 GMT – QG DU JAG – FALLS CHURCH – VIRGINIE

L'Amiral expose à son équipe que le lieutenant Sandra GUILBERT est soupçonnée d'adultère avec un simple soldat et que son chef d'escadrille, le lieutenant-colonel TURNER, veut la faire inculper pour conduite inconvenante. Puis il ajoute, nerveux, que, la nuit dernière, il a été appelé chez lui par le Général Mac CARTNEY qui lui a demandé de mener une enquête rapide et en douceur sur cette affaire parce qu'il ne tolérerait pas le même fiasco que celui de l'AIR FORCE avec le cas de Kelly FLINN. Harm demande alors, une pointe d'ironie dans la voix, si le Général a également indiqué l'issue qu'il souhaitait voir donner à l'enquête. L'Amiral préfère ne pas relever l'insolence mais menace Harm d'une mutation en ALASKA. Sur les pressions, Mac intervient à son tour et, si l'amiral soulève l'hypothèse d'une mutinerie face à lui, il dissimule mal son plaisir de voir son équipe tant attachée à l'indépendance de sa justice. Il poursuit sur le fond du dossier : Sandra GUILBERT est affectée à PENDLETON, en CALIFORNIE, au HMLA 488, l'escadron d'hélicoptères de combat des Marin's. Mac demande si ce sont bien des COBRA que pilote le lieutenant : elle ne connaît pas personnellement Sandra GUILBERT mais cette dernière a fait la une du NAVY TIMES de la semaine passée car elle a été reçue 1ère de sa promotion à l’entraînement poussé sur ce type d'appareils. Harm confirme : la jeune femme a été présentée comme emblème féminin des femmes au combat. L'Amiral confie à ses officiers la mission de revoir les témoignages recueillis afin d'établir s'ils peuvent conduire à dresser un acte d'accusation sérieux. Mac est très intéressée par le cas et le fait savoir ce qui amuse beaucoup Harm et l'amiral.

Quittant le bureau, les deux partenaires continuent de discuter de cet enthousiasme, Harm plaidant pour une solidarité féminine, Mac s'en défendant et plaçant le débat sur le terrain de la procédure, l'égalité de traitement entre les hommes et les femmes. Bud arrive, en retard et s'immisce dans cette conversation alors que Mac tente d'expliquer à RABB combien il lui est pénible de constater que les femmes bénéficient bien souvent d'un a priori plus favorable que les hommes, à situation équivalente. Bud rétorque alors qu'il n'y connaît rien aux...femmes chauffards ! Mac lui impose le silence et achève en affirmant qu'elle s'est toujours battue pour cette égalité de traitement, qu'elle n'est parvenue à ce stade de sa carrière qu'à la seule force de ses compétences. Bud lui présente des excuses. Elle lui décompte deux heures et sept minutes pour faire ses valises avant leur départ pour PENDLETON prévu à 13h .

 

 15H24 GMT – BASE AÉRIENNE DES MARINE'S – CAMP PENDLETON

Un officier fournit aux élèves les consignes de l'examen : il s'agit bien d'une compétition où seront notées à la fois les techniques de vol et celles de tir. Il convient de voler au ras du sol en permanence ; la cible sera un char M60 protégé par une batterie antiaérienne susceptible de réagir en dix secondes, ce qui donne à l'hélicoptère d'attaque une marge de huit secondes pour se découvrir, tirer et s'enfuir. Si les missiles sont sans danger, les pilotes peuvent tout de même être certains que les tirs leur défriseront la moustache ! Sandra GUILBERT fait partie des pilotes de cette épreuve. Elle est accompagnée à l'appareil par l'homme avec lequel elle est accusée d'avoir commis une faute. Elle monte à bord, il lui serre affectueusement l'épaule en lui souhaitant bonne chance.

L'appareil décolle et survole, au ras du sol, une campagne magnifique. L'ailier de Sandra GUILBERT lui fait remarquer que s'ils descendent encore, des traces d'herbe souilleront les patins. Ils arrivent sur le champ de bataille, elle est prête à apparaître, lui aussi. L'hélicoptère semble alors surgir de derrière les brandons. L'ailier a le visuel, le char est verrouillé....mais l'hélicoptère aussi, par la batterie ….Elle tire. L'ailier entame le compte à rebours. Le missile contre elle est lancé. Le char est touché. Il reste deux secondes au missile pour atteindre sa cible mais l'hélicoptère disparaît derrière la colline. Le responsable de la batterie félicite le pilote et Sandra GUILBERT lui répond par un « oui, pas mal pour une fille ! »

 

 17H21 GMT – BASE AÉRIENNE DES MARINE'S – CAMP PENDLETON

Mac et Bud sont introduits dans le bureau du capitaine TURNER qui continue à signer ses dossiers. Mac respire un petit peu plus fort que nécessaire et l'homme accepte de considérer leur présence. L'accueil est froid, glacial même, bien que Mac soit une des leurs, un marine's. Il veut que les choses soient claires, il n'était pas favorable à sa désignation. Mac l'assure de son objectivité, elle garde toujours la tête froide, un cœur de pierre. Il veut qu'elle poursuive. Elle demande à voir les procès-verbaux d'audition des témoins. Il pousse un dossier vers elle et c'est Bud qui se penche pour le lui remettre. Le Capitaine TURNER l'invite à se référer immédiatement aux accusations qu'il a dressées et qui figurent en tête du dossier. Mac rétorque que l'amiral lui a donné ordre de vérifier les témoignages afin de voir si une accusation était envisageable. Lui veut une Cour Martiale, il était en train de signer l'ordre de transfert du lieutenant GUILBERT quand ils sont arrivés et il ne reste donc qu'à prononcer la sanction pour qu'il soit effectif. Mac explique qu'il y a peut-être un autre moyen mais TURNER ne veut rien entendre : il y a eu désobéissance à un ordre direct de ne plus entretenir de relations avec un subalterne, cet ordre a été enfreint, ce qui est contraire au bon ordre et à la discipline. Mac lui reproche alors de vouloir faire un exemple du lieutenant GILBERT et TURNER de lui rappeler le rôle d'exemplarité et d'intégrité morale que doivent tenir les officiers, ils se doivent d'obéir aux ordres quand bien même cela devrait leur briser le cœur.

 

 18H04 GMT – BASE AÉRIENNE DES MARINE'S – CAMP PENDLETON

Sandra GUILBERT est en train de vérifier son hélicoptère quand elle est interpellée par Mac. La jeune femme se présente, avenante, confiante. D'un ton froid, Mac se présente à son tour et lui signifie les chefs d'inculpation retenus contre elle sur le fondement du Code de Justice Militaire en vigueur :

 

a.90 : désobéissance délibérée à un ordre donné par un officier supérieur ;

a.133 : conduite inconvenante pour un officier ;

a.134 : agissements préjudiciables au bon ordre et à la discipline.

Elle l'informe de la tenue d'une Cour Martiale pour en statuer et de la commission d'un avocat d'office pour assurer sa défense. Le regard souriant de la jeune femme passe alors de la contrition à la plus profonde tristesse.

Arrivent l'ailier du lieutenant accompagné de son chef mécanicien qui veut savoir ce qui se passe. Bud se précipite vers eux pour leur conseiller de s'en aller. Le chef mécanicien se laisse faire, soutenu par l'ailier.

Sandra GUILBERT s'étonne auprès de Mac que cette dernière ne l'ait pas entendue ni n'ait voulu recueillir ses explications. Mac la renvoie à l'audience pour cela, même si elle sait qu'alors, ce sera un peu tard. Elle se veut néanmoins rassurante : la pilote aura à ses côtés un très bon avocat en la personne du capitaine RABB, lequel arrive de WASHINGTON où il vient de gagner une affaire difficile.

Le lieutenant GUILBERT demande ensuite à prendre congé pour continuer à préparer son entraînement mais Mac l'arrête d'une dénégation – extrêmement gênée - de la tête : la jeune femme comprend, consternée, qu'elle est aussi suspendue ! Elle regarde tristement un hélicoptère décoller dans la lumière du soir.

Harm arrive et présente à son tour ses civilités au colonel TURNER. Ce dernier se réjouissait déjà de voir qu'un arrangement avait été trouvé entre la défense et l'accusation et explique rapidement au capitaine pourquoi les excellents états de service du lieutenant n'ont pas pesé en sa faveur. Il est interrompu par le garde de service qui entre dans le bureau et allume la télévision. L'émission diffusée semble retransmettre les débats d'une commission parlementaire opposant le général Mac CARTNEY à la députée Bobbi LATHAM : le premier veut un budget pour des chars M1A2, la seconde veut des réponses. La députée affirme qu'il ne s'agit pas de lier l'un à l'autre mais de s'assurer que Sandra GUILBERT ne sera pas une cible pour une nouvelle chasse aux sorcières menée par une chaîne de commandement constituée de voyeurs seulement occupés à fourrer leur nez dans la vie privée de leurs soldats. Mac CARTNEY rétorque que l'officier en cause est aux commandes d'un équipement très lourd et dangereux et qu'il est essentiel et fondamental pour la sécurité de tous d'être assuré de son obéissance sans faille à tous les ordres reçus. Le débat est une question de confiance inhérente à la réalité militaire. La députée voudrait bien se montrer impressionnée par la puissance de feu du général mais elle lui rétorque qu'il va falloir aussi compter avec l'arrivée des femmes dans l'armée et leur droit à un traitement équivalent à celui des hommes.

Plus tard, Harm interroge le lieutenant GUILBERT sur la nature de ses relations avec le sergent FRANKL ; la jeune femme lui fait immédiatement part de la confiance indéfectible qu'elle porte à son chef mécanicien entre les mains duquel, chaque jour, elle remet sa vie. Elle le sait marié et père de deux petites filles. Ils se voyaient en service, ou en dehors quand ils leur arrivaient d'aller boire un verre après le travail. Puis elle avoue qu'il lui est arrivé de donner des conseils au sergent, de parler avec lui de ses problèmes matrimoniaux.

De son côté, le sergent FRANKL fait les mêmes révélations à Mac qui le questionne. Il aurait pu avoir recours aux conseillers de la base mais la confidentialité est toute relative, aller les consulter revient à avouer ses problèmes et la carrière en prend alors un coup. Il conteste la remarque de Mac qui lui fait grief d'être aller se faire consoler par sa supérieure mais il reconnaît la confiance qu'il a en elle et la fiabilité de ses conseils.

Harm demande au lieutenant GUILBERT si elle s'est déjà trouvée seule avec FRANKL dans une pièce fermée et elle nie, presque preuves à l'appui.

Auprès de Mac, FRANKL a la même version : il ne voyait Sandra GUILBERT qu'autour d'un verre dans un lieu public, en voiture, au retour d'un entraînement ou au cours d'une promenade. Il affirme qu'il n'y a rien entre eux et que sa femme est très vieux jeux, pour elle, leurs problèmes de couple ne doit pas sortir de chez eux.

Sandra GUILBERT aborde ensuite la question des conseils matrimoniaux qu'elle a été amenée à prodiguer à son subordonné, dans la seule perspective de l'intérêt des deux filles du couple. Harm s'étonne qu'elle connaisse ses enfants et le lieutenant parle de la passion de l'aînée pour le pilotage aérien : elle avait l'impression de se revoir au même âge. Quant à l'ordre qu'elle aurait reçu de TURNER de cesser toute relation extra professionnelle avec FRANKL, la jeune femme ne nie pas qu'un certain avertissement, en ce sens, ait pu lui être délivré mais il était sujet à interprétation ; n'est-elle pas responsable des femmes et des hommes qu'elle a sous ses ordres ? Peut-être a-t-elle commis une erreur ? Harm lui rétorque qu'il n'y a pas de place pour l'erreur dans l'armée. Il n'en a jamais commise, lui ! Ils rient ensemble. Redevenant grave, elle lui demande pourquoi, lui, n'a jamais été traduit en Cour Martiale pour ses erreurs commises.

Au Club des Officiers ( ouvert de 8h à 23h ).Harm, Mac et Bud discutent autour d'un verre de l'ineptie d'une telle procédure face à la faiblesse des charges retenues contre un officier aussi méritant que Sandra GUILBERT. Ils sont interrompus par un garde venu annoncer à Harm, à la demande de TURNER, l'arrivée, le lendemain, à 8h, de la députée Bobbi LATHAM souhaitant le voir dès son arrivée. Mac se moque gentiment de cette intervention politique dont son ami a déjà eu à connaître : si la députée DeLONG avait la réputation d'être dure, qu'est-ce-à dire de la députée LATHAM qui a grandi dans les rues de DÉTROIT avant d'être reçue 1ère à son examen de Droit à l'université de YALE ! Harm aurait aimé ne pas avoir été touché par l'ordre, mais c'est impossible.

Il accueille donc la députée LATHAM, le lendemain à 8h, à son arrivée sur le tarmac de PENDLETON. Elle aborde la conversation avec lui par tout ce que lui en a dit la députée DeLONG ( voir à ce sujet l'épisode 205 Harcèlement ), à savoir qu'il était arrogant, têtu et non-coopératif. Il ne dit rien. Elle avoue tout de même que sa collègue a ajouté qu'il était loyal, ce qu'elle n'a pas dit : c'est qu'il était aussi mignon ! Elle conclut en allant droit au but, peu importe qui est Harm et ce qu'on dit de lui, elle est là simplement pour s'assurer qu'il est l'avocat qu'il faut pour le lieutenant GUILBERT. Il la conforte dans cette idée : il est convaincu de l'innocence de sa cliente et lui apportera une défense à la hauteur, rien ni personne ne pourra l'en empêcher. La députée se sent visée par ce « personne » et justifie sa présence par la nécessité de convaincre, aussi, et avant l'audience, l'opinion publique au moyen de la presse.

 

 18H07 GMT – TRIBUNAL DU CAMP DE PENDLETON.

Mac interroge Madame FRANKL, institutrice de profession, mariée depuis bientôt dix ans. Harm objecte quand il lui est demandé de décrire les relations de l'accusée avec son mari : la question induit des spéculations. Il est rejeté. Madame FRANKL sait que son mari était très proche de sa supérieure hiérarchique, qu'ils se voyaient en dehors des heures de service, par deux fois au moins, à leur domicile. Une fois, elle les a trouvés ensembles, alors qu'elle s'était absentée et rentrait chez elle à l'improviste, ayant pu prendre un train plus tôt que celui initialement prévu. Harm objecte à nouveau, sur le fondement du ouï-dire, mais cette fois il est retenu, lorsque Mac veut savoir de Madame FRANKL si elle était au courant de l'ordre donné à Sandra GUILBERT de ne plus voir le sergent FRANKL en dehors des heures de service. Mac aborde enfin le fait établi que les deux supposés amants auraient partagé la même chambre de motel lors d'un déplacement. Madame FRANKL n'a aucun moyen de savoir s'ils ont ou non dormi ensemble au cours de cette nuit là mais elle justifie son exigence à l'égard de son mari par la somme des sacrifices demandés aux femmes de marine's.

Harm commence son contre-interrogatoire en versant aux débats deux reçus, pour deux chambres de motel séparées, 206 et 213, à YUMA, dans la nuit du 16 février. Il contraint Madame FRANKL à reconnaître qu'ils ne pouvaient être hébergés ailleurs qu'au motel, la base de YUMA, qu'elle connaît pour y avoir vécu, n'étant pas équipé de cantonnement temporaire. L'avocat entend ensuite faire préciser au témoin les circonstances exactes de son retour à l'improviste : Madame FRANKL est obligée d'admettre que son mari n'était pas seul avec la jeune femme, qu'il y avait aussi ses deux filles et que ce sont elles qui l'avait invitée, pour son anniversaire et parce qu'elles voulaient lui faire un petit cadeau. Elle avoue que Sandra GUILBERT représente un modèle pour sa fille aînée.

Bobbi LATHAM félicite Harm à la sortie de l'audience et aborde la presse par une déclaration sans ambiguïté : le lobby des vieux machos contre la présence des femmes au combat vient de recevoir son premier coup de butoir ; il a voulu jeter en pâture aux lions une pilote de qualité mais le lieutenant GUILBERT saura faire face et lui fera bientôt mordre définitivement la poussière. La député promet, après le verdict, la réunion d'une commission d'enquête parlementaire afin de déterminer les raisons pour lesquelles l'affaire en est arrivée là.

Ils se rendent ensuite chez le colonel TURNER à qui la députée demande un vol en hélicoptère. Il accepte sans condition mais, à sa grande surprise, la député exige Sandra GUILBERT comme pilote. Harm nie avoir été au courant d'une telle demande. TURNER s'y oppose puisque l'officier est suspendue jusqu'à la fin du procès. La députée demande la levée de la sanction, TURNER refuse, il n'en a pas le droit et la question est posée à Harm de savoir si le colonel peut, juridiquement, lever ou suspendre la mise à pied. L'avocat hésite et tente de raisonner la politicienne, mais elle exige une réponse en droit. Harm allègue que les précédents sont rares mais que c'est techniquement possible. Bobbi LATHAM se dit prête à décoller dans une heure puis demande à TURNER comment on en est arrivé là. Il répond par une autre question : comment faire pour que plus jamais cela ne se reproduise.

Sur le tarmac où attend l'hélicoptère, Bobbi LATHAM semble confiante et ravie d'être là ; Sandra GUILBERT ne dissimule pas son plaisir de reprendre les commandes, quant à Harm, s'il n'est pas d'accord, au fond, avec de telles méthodes aussi extravagantes, il goûte, à sa juste valeur, l'aspect non conventionnel de la procédure.

Le soir, alors qu'il est attablé seul dans un bar, travaillant une recherche, devant un verre en fumant un cigare, il est interrompu par l'arrivée de la député LATHAM. Il se lève pour l'accueillir et ne peut lui refuser de s'asseoir avec lui. Elle lui demande de l'appeler par son prénom et se commande un double cognac. Elle lance la conversation sur la liaison que le Président EISENHOWER est supposé avoir entretenue avec son chauffeur. Harm la contredit immédiatement puisque sa cliente n'a pas, matériellement, eu de liaison avec son subordonné. Elle approuve et renchérit que, si tous les officiers supérieurs suspects d'avoir entretenu des rapports adultérins pendant la Seconde Guerre Mondiale avaient dû êtres traduits en Cour Martiale, ce serait la descendance d'HITLER qui siégerait aujourd'hui à la Maison Blanche à la place de Bill CLINTON. Puis elle lui demande, sans autre forme, s'il a déjà été amoureux. Il ne répond pas, la regarde fixement, un léger sourire aux lèvres. Elle le pousse à se dévoiler : était-ce dans le passé ? Elle était la femme de son meilleur ami. Lui a-t-il jamais avoué ? Il est mort il y a deux ans ( voir épisode 106 Au nom de l'honneur )Pourquoi n'est-il pas aller plus loin ? Harm, là, ne veut répondre. Bobbi LATHAM change ici de registre, elle tente la flatterie, il est évident que le capitaine plaît au femme, à Mac. Mais elle ferait tout pour parvenir à lui tordre le cou ! Sandra GUILBERT l'adore....il est le dernier rempart qui la préserve dune peine d'emprisonnement de six mois. A elle, Bobbi LATHAM, elle est loin de ressentir contre lui l'aversion que lui avait prédite la députée DeLONG. Il sourit mais ne garde le silence. La députée revient au cas d'Annie, ne veut-elle pas avoir à revivre un deuxième mariage ou le capitaine est-il de cette vieille école qui souhaite que la femme reste au foyer à l'attendre sagement, les enfants couchés et le feu dans la cheminée ? Harm se rebiffe, c'est la vie que sa mère a vécue et elle ne s'en est jamais plainte, pas même quand son mari ne rentrait pas. Sur cette déclaration, la députée abandonne : elle ne demande qu'une chose, que Sandra GUILBERT soit acquittée. C'est aussi ce que veut Harm.

A la barre, Mac interroge le colonel TURNER sur la façon dont il a eu connaissance de la liaison entretenue par le lieutenant GUILBERT avec son subordonné, le sergent FRANKL. Harm objecte puisque la qualification des faits est encore non prouvée. Mac reformule et limite sa question aux « allégations de liaison ». Il apprend à la Cour que c'est un appel anonyme qui a révélé la suspicion, appel sur la ligne réservée aux harcèlements sexuels. Le colonel TURNER répète ensuite, sous serment, qu'il a bien donné l'ordre exprès au lieutenant GUILBERT de ne plus voir le sergent FRANKL en dehors de ses heures de service et qu'elle a bien enfreint cet ordre en se rendant chez lui, un jour de congé alors que son épouse était en déplacement.

Harm demande au colonel TURNER s'il a pris la peine d'interroger le lieutenant GUILBERT sur la matérialité des faits après avoir reçu le coup de téléphone anonyme. Il répond que non : les simples allégations de relations adultérines étaient déjà constitutives d'un trouble au bon ordre et à la discipline. De même, il n'a pas jugé nécessaire de donner son ordre par écrit, le message était clair et ne laissait place à aucune interprétation : ordonner de ne voir quelqu'un que dans l'exercice de ses fonctions et pas en dehors ne laisse aucune marge de manœuvre ou d'incompréhension. Sur l'insistance de Harm, TURNER admet tout de même qu'il n'a peut-être pas été aussi précis dans sa formulation mais il n'en demeure pas moins que son officier savait de quoi il lui parlait et ne pouvait ignorer ce qu'il lui avait ordonné.

A la sortie de l'audience, Bud remet une pièce à Mac qui en prend connaissance. Elle la tend à Harm. Ce sont des résultats d'analyses médicales : le lieutenant GUILBERT est enceinte de cinq semaines. Harm est consterné, déçu.

Il interroge alors sa cliente de façon beaucoup plus véhémente : jusqu'à hier elle ne savait pas qu'elle était enceinte ; il lui demande quand, exactement, elle estime avoir su qu'elle avait une relation avec un subalterne et il lui reproche d’exagérer. La pauvre jeune femme ne sait plus où elle en est, tout est allé trop loin, trop vite. Harm se reprend, il veut rétablir la confiance, continuer d'aider le lieutenant. Elle lui avoue la vérité, avoir eu une vraie relation avec le sergent FRANKL. Elle admet encore mal l'ordre reçu de TURNER et tente de plaider l'interprétation, la présence des enfants. Harm n'a d'autre choix que de la placer devant ses responsabilités d'officier, ce qu'elle a appris à l'École : elle est obligée d'admettre qu'un ordre est un ordre et qu'il doit être obéi.

Dans les jardins, Mac résume en ironisant ce que Harm lui demande : il veut l'acquittement de sa cliente, en cours de procès alors qu'un faisceau concordant de preuves l'accable ! Ce n'est pas ça du tout, il plaide que l'affaire n'aurait jamais dû faire l'objet d'un procès et revendique l'issue qui aurait dû, alors, intervenir, soit une sanction non judiciaire, un simple retour à la vie civile. Bud ajoute que ce serait aussi dans l'intérêt du gouvernement. Mais ce que le gouvernement attend essentiellement de l'armée, c'est qu'elle sache maintenir l'ordre et la discipline, ce qui ne sera pas le cas si Sandra GUILBERT s'en sort. Néanmoins, l'ordre et la discipline vont se trouver mal menés si le procès est poursuivi et si tout doit être déballé à l'audience, parce que Harm ne va pas s'en priver. Sandra GUILBERT est une menteuse et une femme adultère ? Non ! Elle est victime de poursuites discriminatoires ! Quatre autres officiers se sont trouvés dans son cas et aucun n'a été traduits en Cour Martiale. Ils ont fait l'objet de réprimandes et de sanctions, l'un d'entre eux a été mis en retraite mais pas un n'a été jugé pas plus, et c'est là le pire, qu'aucun n'a reçu l'ordre de mettre un terme à sa relation coupable.

Au tribunal, le président est invité à se prononcer sur un incident de procédure soulevé par le capitaine : il a demandé la réouverture des débats après qu'il a découvert le précédent des quatre hommes, fait nouveau susceptible de renforcer la défense de sa cliente. Le président renvoie le prononcé du verdict.

A la sortie, Bobbi LATHAM interpelle Harm sur ce nouveau délai alors que tout semblait bien se passer. Il lui oppose le secret professionnel.

Dans ses quartiers, Sandra GUILBERT est en train de faire sa valise. Elle reçoit la visite de Bobbi LATHAM qui exige la vérité pour pouvoir l'aider. La jeune femme lui révèle son état de grossesse et l'ignorance dans laquelle est encore le père parce que leur aventure était terminée avant qu'elle ne le sache. C'est bien lui qui est à l'origine de la rupture, quand il a pris conscience des responsabilités qu'il a envers sa famille. Puis elle se lâche, se laisse aller à des confidences, de femme à femme : elle a tout sacrifié pour aller aussi loin dans sa carrière, elle laissait les autres officiers indifférents et a trouvé délicieux d'être amoureuse. Mais elle a tout raté, y compris sa carrière puisqu'elle est un mauvais marine's. La députée lui fait remarquer qu'elle n'a pas tout perdu puisqu'elle a le bébé....

Elle cherche ensuite Harm et leur discussion tourne d'abord à la dispute : ils n'ont pas la même interprétation de la notion d'intérêt général, l'avocat s'oppose au politique. En revanche, ils sont d'accord sur ce qu'il convient d'obtenir concrètement : que le bébé ne naisse pas derrière des barreaux et que la sanction contre le sergent FRANKL pour mensonge et fraternisation ne soit pas trop lourde et prenne bien en compte la circonstance atténuante tenant au fait que c'est lui qui a mis fin à la relation. Ils veulent tout deux que Sandra GUILBERT quitte l'armée la tête haute.

Dans le bureau du colonel TURNER, Harm vient présenter les termes de l'arrangement négocié avec Mac : sa cliente accepte de plaider coupable contre un simple retour à la vie civile ordonné à titre de sanction. Le colonel est d'accord et Harm poursuit. Elle acceptera de ne pas porter plainte contre son commandant pour traitement discriminatoire....TURNER interrompt Harm : il n'y aurait aucune preuve ! Mais Harm insiste sur le doute et la suspicion que ferait tout de même naître une telle procédure, même si elle ne devait pas aboutir, le cas des quatre officiers masculins non poursuivis en 1992 ne manquerait pas d'être longuement débattu. Pour TURNER, les règles sont demeurées les mêmes depuis cette époque. Harm lui fait remarquer que c'est la politique qui a changé, même si Sandra GUILBERT n'a pas fait l'objet d'un procès politique mais ce sont les temps qui le veulent. TURNER manifeste alors un regret sincère de perdre ainsi un si bon officier et Harm se saisit immédiatement de la chance qui lui est ainsi offerte pour demander à TURNER de l'autoriser à achever ses qualifications : il ne lui reste qu'une épreuve. La sanction de la mise à pied ne tient plus puisqu'elle a été levée pour permettre à la députée d'exécuter son vol et il a besoin, lui, de deux ou trois jours pour clôturer le dossier.

Sur le tarmac, Sandra GUILBERT achève avec FRANKL de préparer l'hélicoptère pour un exercice de nuit. Elle monte à bord, il lui donne la sangle de la ceinture, sa main s'attarde sur son épaule. Ils se disent au revoir, il est désolé de ce qui lui arrive. Elle ne lui en veut pas, ce n'est de la faute de personne ; elle lui affirme que ça va mais a du mal à retenir ses larmes.

Sur le champ de tir, toute l'équipe est réunie et Harm entreprend d'expliquer à la députée LATHAM les difficultés de l'exercice : avec un hélicoptère armé de deux missiles et d'une mitrailleuse, l'objectif est d'atteindre et de détruire une cible mouvante le plus rapidement possible.

L'hélicoptère surgit, les deux missiles défoncent le terrain autour de la voiture télécommandée et la mitrailleuse la détruit au premier tir, le tout en 9 secondes ! Ce qui donne au lieutenant GUILBERT un total de 91 points sur 100, la première place : pas mal, pour une fille !!!!!

 

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