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#308 : Au nom du père

Le Lieutenant Curtis Rivers sauve la vie d'un diplomate menacé par des terroristes libanais. il est alors pressenti pour recevoir la Médaille d'Honneur du Congrès, plus haute distinction des États-Unis. Mac et Harm sont chargés d'examiner ses états de service et son passé pour savoir s'il mérite cet honneur...

Popularité


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Titre VO
Above and beyond

Titre VF
Au nom du père

Première diffusion
11.11.1997

Plus de détails

Réalisateur: Tony Wharmby
Scénariste: Paul J. Levine

 

308 / AU NOM DU PÈRE

 

 23H15GMT – CÔTE DU LIBAN

De nuit, un commando de marine arrive par la mer, débarque sur une plage et commence à ramper sur le sable. Le chef entend manifestement gémir un dénommé CULBERTSON, ligoté sur une chaise, la bouche close par du sparadrap et menacé de mort par plusieurs hommes armés. Alors qu'ils sont sur le point d'en finir avec le prisonnier, surgit plusieurs membres du commando qui les abattent et libèrent l'homme, très choqué. A l'extérieur, les coups de feu ont déclenché une fusillade nourrie, plusieurs militaires sont grièvement blessés ainsi que l'homme dont ils viennent de sauver la vie.

 

 14H00GMT – QG DU JAG – FALLS CHURCH – VIRGINIE

Dans l'ascenseur puis les couloirs du JAG, l'Amiral expose à Harm et Mac comment le Sous- Secrétaire d'État Lawrence CULBERTSON a été libéré des mains de terroristes du HAMAS par l'équipe de commando de la Marine n°7, dirigée par le lieutenant Curtis RIVERS qui est allé le chercher seul. Harm souligne l'honneur que va en tirer ces commandos et l'Amiral confirme qu'il s'agit réellement des meilleures équipes d'intervention du monde. C'est aussi ce que pense WASHINGTON puisqu'il est envisagé de décerner la Médaille d'Honneur au lieutenant RIVERS.

Harm fait signe à Bud, au téléphone, de raccrocher en vitesse, et de les rejoindre dans le bureau de l'Amiral, ce que fait le subordonné avec une mine de grand fautif.

L'Amiral poursuit : CULBERTSON est l'émissaire du Président au Moyen-Orient et RIVERS lui a sauvé la vie sans penser à la sienne, laissant huit ennemis morts. La mission du JAG consiste à s'assurer que le lieutenant est digne de la Médaille et que rien dans son passé, ne s'oppose à ce qu'elle lui soit décernée. Il ne s'agit donc pas d'enquêter seulement sur l'incident mais également dans la vie de RIVERS. Les militaires le trouveront dans l'annuaire des Instructeurs, il est affecté au camp d’entraînement spécial au combat de la Marine à CORONADO où ils doivent se rendre. L'évaluation à faire doit être juste et correcte, indépendante de toute volonté des politiques ; de même ne doivent-ils pas se laisser influencer par le fait que leur supérieur est lui-même un ancien commando de Marine.

Bud appelle immédiatement Harriet au téléphone pour lui faire part de ce déplacement et de l'annulation consécutive d'un dîner prévu entre eux. Alors qu'il lui parle de talons aiguilles, Harm se rapproche de lui et surprend des bribes de la conversation. Bud raccroche une fois de plus précipitamment, saluant au bout du fil un certain capitaine HARWITCH. Le capitaine lui fait remarquer qu'il ignorait que cet homme portait des talons aiguilles mais le lieutenant ne se laisse pas démonter : il lance la conversation sur le premier chef des commandos à avoir été décoré de la Médaille d'Honneur, le sénateur Bob KERRY. Harm se moque gentiment du teint rouge tomate qu'affiche le pauvre Bud mais il ne s'en laisse toujours pas remontrer et ajoute qu'alors l'homme n'était pas encore sénateur mais simple enseigne de première classe. Le capitaine le félicite pour sa manœuvre de diversion et ne laisse pas Bud poursuivre, lui demandant de faire toutes les recherches utiles concernant RIVERS. Il s'éloigne non sans avoir déposé une claque amicale sur l'épaule de son subordonné, ce que l'autre ressent avec grand soulagement.

 

 18H15GMT – HÔPITAL NAVAL DE BETHESDA

Dans les jardins de l'institution, magnifiquement fleuris et aux arbres impeccablement taillés, Harm et Mac commencent leur enquête auprès de Monsieur CULBERTSON qu'un homme promène en fauteuil roulant. Le Sous -Secrétaire d'État s'interroge sur le bien fondé de cette procédure puisqu'il a lui-même recommandé le lieutenant RIVERS auprès du Président pour cette décoration. Il demande aux militaires s'ils croient aux héros car lui, non : quand des hommes s’entre-tuent aux combats, cela signifie qu'il a échoué. Or, l'officier RIVERS a risqué sa vie pour sauver la sienne, sans hésitation et sans douter un seul instant. Il a affronté le feu nourri des terroristes, leur a tiré dessus pour réussir à le ramener sain et sauf alors qu'il ne le connaissait même pas : c'est un véritable héros.

 

 

17H00GMT – CENTRE SPÉCIAL DE FORMATION DES COMMANDOS – CORONADO

CALIFORNIE

Sur une plage, une équipe de commando court dans l'eau en chantant, sans doute de retour d'un dur entraînement. Le lieutenant RIVERS la regarde approcher, s'arrêter prête à souffler mais brutalement renvoyée à soulever des tronc d'arbres, par équipe d'une demi-douzaine d'hommes, encouragée de la voix par leurs instructeurs. RIVERS insiste sur la prépondérance du mental en soutien de la force musculaire, le devoir du commando de ne penser qu'à la mission, au mépris des blessures, les douleurs physiques, la chaleur ou le froid. Les officiers du JAG arrivent à bord d'un véhicule léger et le lieutenant les voit approcher d'un mauvais œil. Ils se présentent et RIVERS n'hésite pas à demander s'il va être obligé de répondre à leurs questions.

Dans une salle du camp, respectant un stricte ordre chronologique, Harm énumère les citations reçues par le lieutenant alors que Mac relève tout ce qui peut entacher le dossier : Il a reçu la Bronze Star pour acte héroïque au PANAMA où il a sauvé la vie d'un agent de la CIA et a participé à un raid audacieux contre la prison de MODELO. Mais il a aussi été rappelé à l'ordre pour avoir tenu des propos injurieux à l'encontre d'un supérieur. Il a été cité à la Navy Cross pour acte de bravoure lors de la prise d'une plate-forme en IRAK pendant l'opération Tempête du désert mais cet honneur lui été refusé et c'est un avertissement qu'il a reçu à la place pour avoir désobéi à un ordre pendant cette même mission. RIVERS intervient pour souligner froidement la différence qu'il y a entre un officier noir qui se fait réprimander d'avoir improviser et un officier blanc, qui, dans le même contexte, entend louer son esprit d'initiative. Mac lui demande de ne pas jouer la carte du racisme avec eux, il réplique qu'il ne joue pas et se contente seulement d'exposer des faits. Harm se saisit de ce mot pour inviter le lieutenant à lui raconter ce qui s'est passé au LIBAN car son rapport est très succinct. RIVERS réplique qu'il n'écrit peut-être pas mais qu'il combat, lui. Harm insiste, le lieutenant lui répond froidement et sans aucun détail que, cette nuit là, il a délivré un Sous-Secrétaire d'État. Mac lui rappelle pourquoi ils sont là mais il lui rétorque, dubitatif, qu'elle n'a fait que relever tout ce qui clochait dans ses états de service : il n'a rien à faire de gratte-papier comme eux, connaît la Marine et ses avocats et ce n'est certainement pas une Navy Cross qui fera de lui un meilleur commandant. Harm s'empresse de le détromper, il ne s'agit pas d'une Navy Cross mais de la Médaille d'Honneur et Mac poursuit : décernée pour acte de bravoure exceptionnel, de courage et de témérité au delà et par delà l'appel du devoir. L'air froid et distant de RIVERS change alors et devient de l'étonnement, il se demande pourquoi cet honneur et Harm lui apprend que le Président lui-même pense qu'il la mérite.

 

 1H30GMT – DOMICILE DU COMMANDANT WILKIN – IMPERIAL BEACH – CALIFORNIE

Très avenant, le premier-maître WILKIN s'amuse de devoir témoigner : il se doute que RIVERS n'a pas dû se montrer très loquace. Il explique que le commando n'était là qu'en mission de reconnaissance et que l'opération de sauvetage revenait à une équipe de rangers qui disposait d'encore dix minutes pour arriver. Mais le lieutenant RIVERS a estimé, aux vues des circonstances, que la vie de l'otage était compromise et a décidé de passer à l'action en emmenant DOUGLAS avec lui. L'homme a été blessé et RIVERS a pénétré seul dans le bâtiment. Quant à savoir si un tel changement de mission était réglementaire et si le lieutenant était habilité à ainsi agir seul, WILKIN renvoie les officiers à chercher ce qu'il y a de réglementaire dans l'ensemble de la conduite de son supérieur. Puis il les invite à le suivre chez lui pour se rafraîchir. Là, après avoir mis un peu d'ordre, il les convie à s'asseoir. Dans un premier temps, le premier-maître affiche un soutien inconditionnel à son chef : il le considère comme un vrai commando de Marine, il s'impose une obligation de résultat à chacune de ses missions et pousse ses hommes à se dépasser à chaque fois. Il aime improviser. Harm et Mac poussent alors WILKIN dans ses retranchements et, là, l'homme reconnaît qu'il n'entre pas dans la mission d'un commando de devoir improviser. Les plans, préparés à l'avance, devraient être respectés ; si tel avait été le cas, leur équipe n'aurait certainement pas perdu un artificier l'an passé, en ANGOLA. De même, six mois auparavant, lors d'une opération de récupération d'un pilote, trois hommes n'auraient pas dû chuter au fond d'un ravin. Manifestement, l'homme n'aime pas particulièrement le chef qu'il respecte néanmoins, ce qui conduit Harm à lui demander s'il n'est pas gêné de devoir obéir à un Afro-Américain. Du fond de la salle de séjour arrive une très jolie jeune femme afro-américaine portant un plateau chargé de verres de citronnade. Le premier-maître sourit et répond au capitaine qu'il y est habitué : se levant, il enserre la taille de Sandy et présente son épouse ! Harm sourit, gêné. WILKIN conclut qu'il ne désapprouve pas RIVERS du fait de ses origines mais parce que des hommes meurent par sa faute.

 

 19H11GMT – CENTRE SPÉCIAL DE FORMATION DES COMMANDOS – CORONADO

CALIFORNIE

Bud rejoint Harm et Mac qui descendent de voiture. En même temps arrive Jon BARROW, assistant spécial du Président qui se présente et les salue. Il leur demande où ils en sont de leur enquête et Harm explique qu'ils n'ont pas encore suffisamment d'éléments pour pouvoir se prononcer. Mac renchérit en arguant de leur devoir de rigueur. BARROW porte alors le débat sur l'origine afro-américaine du candidat qui implique un traitement juste et une évaluation en équité. Cette remarque déplaît profondément à Harm qui s'empresse de rectifier et d'assurer que la procédure appliquée sera la même que pour tout homme, sans aucune exception due à sa race. BARROW acquiesce, gêné, mais ajoute que sur les quatre cent trente-trois Médailles d'Honneur décernées après la Seconde Guerre Mondiale, aucune n'a récompensé un homme de couleur, le Président pense, aujourd'hui, que celle-là aiderait à la réconciliation nationale. Ironique, Mac confirme que cela ferait aussi une très jolie photo !

Sur la plage d'entraînement, Harm, Mac et Bud se servent à déjeuner au buffet et rejoignent le lieutenant RIVERS déjà attablé. Bien sûr, il ne les voit pas arriver d'un œil réjoui et amorce la conversation sur le pain de viande qu'il qualifie de plâtre. Bud s'en régale d'avance et Harm embraye sur la qualité des repas servis au cours de l'opération Tempête du désert. RIVERS se tortille sur sa chaise mais le capitaine n'en a cure, il enchaîne avec le raid de diversion sur MINA SAUD. Le lieutenant ne répond pas et continue son repas. C'est Harm qui raconte : le commando est arrivé en zodiaque et a nagé jusqu'à la plage où il a disposé des pains de C4. Les Irakiens n'étaient-ils pas si proches que les hommes pouvaient en sentir l'odeur ? RIVERS confirme, l'un d'entre eux a manqué lui écraser la tête ! Le commando a fait exploser les pains de plastique. Le lieutenant corrige, au préalable son équipe avait installé des bouées dans l'eau. Mac demande s'il s'agissait de faire croire à un débarquement et, fièrement, l'homme répond que oui, quand les explosions ont eu lieu, les Irakiens ont cru à un débarquement amphibie, ce qui a permis à NORMAN d'envoyer ses troupes et ses blindés par voie de terre. Une feinte, une belle feinte que les officiers du JAG apprécient à sa juste valeur mais soudain RIVERS s'énerve et les accuse de feindre s'intéresser à ses histoires de marin : il veut aller droit au but. Harm le satisfait en lui demandant de lui parler de ses rapports avec le premier-maître WILKIN. De nouveau le lieutenant se referme et ne veut pas en parler. De façon tout aussi directe, Harm lui demande s'il veut ou non de cette médaille, Mac renchérit avec l'anecdote du Général PATTON qui aurait vendu son âme pour la Médaille d'Honneur. Hautain, RIVERS les toise et leur réplique que PATTON ne faisait pas partie des commandos, eux ne font pas ce job pour des babioles : certains meurent pour leurs semblables, d'autres pour leur patrie et il y a enfin ceux qui meurent pour rien, jamais personne n'est mort pour une médaille. Sur ces derniers mots il se lève et emporte son plateau.

Au bord de l'eau, un commando s’entraîne dans la souffrance sous les invectives des instructeurs. Sur le sable, l'assistant BORROW surveille un photographe chargé d'illustrer un reportage sur le thème Après le combat, la journée ordinaire d'un héros. RIVERS y met toute la mauvaise grâce dont il est capable jusqu'à ce que, se cambrant, il se dirige vers un soldat en train de faire des pompes en s'en prenne à lui. Il lui appuie le pied au creux des reins et lui hurle que les ennemis ont pris sa sœur, ont entrepris de lui faire des choses très moches et qu'il est le seul à pouvoir la sauver. Il hurle à l'homme d'aller la sauver mais il n'en peut plus, se relève, trébuche et se dirige vers la cloche qui sonnera sa renonciation, son abandon, malgré les encouragements de ses camarades. BORROW n'a pas ce qu'il voulait, il adresse à Harm un sourire de totale incompréhension. Le reste du commando poursuit son entraînement, RIVERS s'éloigne, sans adresser la parole à quiconque.

Harm, Mac et Bud se retrouvent à l'hôpital, au chevet du second-maître DOUGLAS, grièvement blessé dans l'opération. Il a reçu une balle dans le ventre, a subi l'ablation d'un mètre quatre-vingt de gros intestin et devra vivre le reste de ses jours à ne manger que de la bouillie, équipé d'une poche. L'homme est faible. Quand Harm lui a expliqué l'objet de leur visite, il ne peut que les éconduire : il n'a rien vu, a été blessé tout de suite en même temps qu'il a vu son supérieur tuer un garde et pénétrer dans le bâtiment. Il n'a repris connaissance qu'une fois à bord du zodiaque, le premier-maître WILKIN penché au dessus de lui. Il semble réticent à parler de son chef et refuse de se prononcer sur la Médaille d'honneur, pour lui, cette nuit là, il n'y a pas eu de héros.

C'est au second-maître HANNAH, également blessé au cours de la mission mais moins grièvement, que les officiers du JAG s'en vont ensuite demander des précisions, tenter de combler certains trous de la chronologie. Le témoignage de ce soldat est implacable : RIVERS n'a pas écouté les recommandations de ses hommes qui lui conseillaient de ne pas intervenir, d'attendre les rangers, faute d'avoir un plan d'attaque prêt et des troupes pour les couvrir. Se prévalant de sa cervelle comme plan et de son fusil mitrailleur comme couverture, le lieutenant a décidé seul de la mission, emmenant DOUGLAS avec lui. Cette attaque a révélé leur présence à l'ennemi et mis en danger encore plus sûrement la vie de l'otage. Auparavant, sa vie était-elle vraiment menacée eu égard à sa qualité de Sous-Secrétaire d'État ? Quel intérêt les rebelles aurait-il eu de l’exécuter ? HANNAH atteste d'une grande imprudence de la part du lieutenant.

De nouveau entre eux, Mac suggère l'hypothèse d'une mise en danger de la vie des soldats. Harm se montre plus réservé, ils n'ont qu'un seul témoignage en ce sens. Mac lui rétorque que c'est aussi le seul qu'ils ont. Bud souscrit à la suspicion de Mac et Harm concède que la Médaille d'Honneur semble effectivement compromise ; l'ombre d'une Cour Martiale pour manquement au devoir, en revanche, se profile. De loin, RIVERS échange avec Harm un regard de dédain.

 

 5H30GMT – SAN DIEGO – CALIFORNIE

En jean, chemise à l'extérieur, il fait nuit, Harm se présente au domicile de RIVERS. Le lieutenant l'accueille en lui demandant s'il cherche une ambulance ; Harm lève une bouteille de bourbon, sollicite deux verres et annonce une visite de courtoisie. Il est invité à entrer dans un intérieur sobre mais chaleureux qui indique néanmoins que son occupant n'a jamais été marié. RIVERS répond que si la Marine l'avait souhaité marié, elle lui aurait fourni une femme avec sa plaque et son paquetage ! Être l'épouse d'un commando n'a rien de drôle et rien ne garantit la stabilité du couple, il en veut pour exemple celui de ses parents. Les deux homme trinquent et le lieutenant s'empare d'une photo sur la cheminée : il montre à Harm trois hommes noirs, en uniforme de cuisinier, à leur poste. Celui du centre est son père, le matelot Edgar RIVERS, jamais monté plus haut que ce grade de matelot alors qu'il aurait fait un excellent officier mais, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la Marine américaine n'a pas compté dans ses rangs d'officier noir. Elle tente aujourd'hui de combler son retard mais trop tard pour le matelot RIVERS, mort en prison, déchu de ses grades et brisé à jamais. Le capitaine incite le lieutenant à poursuivre. Il raconte que son père a été accusé d'un vol commis au carré des officiers, arrêté incarcéré et traduit en Cour Martiale. Ce sont les avocats du JAG qui l'ont poursuivi et condamné mais sans du tout croire à sa parole. Il a été retrouvé pendu dans sa cellule. Six mois plus tard, un blanc reconnaissait ce vol alors qu'il venait d'être surpris à récidiver à bord d'un autre navire. Harm se montre désolé et comprend d'où vient la défiance du lieutenant à l'encontre du JAG. RIVERS ajoute qu'il était trop jeune pour se souvenir de quoi que ce soit mais qu'il a lu les lettres de son père à sa mère dans lesquelles aucune amertume ne transparaissait, aucune once de haine n'était décelable. Harm reconnaît là un homme au grand cœur, l'émotion est palpable, le capitaine ne fait rien pour la briser : il sent l'instant propice aux confidences.

Attablés dans les jardins d'un pub, pendant ce temps là, Mac et Bud sont chacun en ligne avec leurs téléphones cellulaires. Ils raccrochent presqu'ensemble, les liaisons sont exécrables. Bud commande un troisième verre, un cocktail servi à même un ananas entier. Mac ne lui cache pas sa surprise de le voir boire autant, il noie son chagrin dans l'alcool, explique-t-il. Amusée, elle affirme plus qu'elle ne lui demande s'il est amoureux et l'autre sollicite l'autorisation de parler librement. Il répond à Mac que c'est l'hôpital qui se moque de la charité ! A la stupéfaction du major, Bud révèle en effet qu'elle a appelé le capitaine RABB, Dalton, par deux fois au moins. Mac est bien entendu effarée et se demande ce que son partenaire attend pour lui en faire la remarque. Bud souligne qu'il craint avant tout de la perdre et ose la question de savoir si Mac a l'intention de quitter le JAG ou non. Elle répond qu'elle n'a, pour l'heure, reçu aucune proposition. Et si elle en recevait ? Sans attendre la réponse Bud se lève et se dirige vers un podium. Il y monte et s'empare d'un micro. D'une voix rendue chevrotante par l'alcool, il entonne DELILAH qu'il dédie à la femme la plus importante de sa vie ( voir video n°1 de la rubrique Anecdotes et remarques dans Les dossiers du JAG )

Chez RIVERS, les deux hommes sont sortis poursuivre leur discussion sous la véranda. Ils sont installés dans des fauteuils, RIVERS sirotant le bourbon à même la bouteille, Harm fumant un cigare. Le lieutenant ne fume pas, il trouve que ça sent la chair de chèvre, en revanche, il s'y mettra quand on aura trouvé le moyen de rouler du bourbon dans une feuille de tabac ! Regardant la nuit claire, le lieutenant raconte que sa mère avait usage de comparer les étoiles à de petits trous percés dans le noir de la nuit, façon trouvée par Dieu pour toujours surveiller ses brebis. Harm trouve l'image mignonne et se saisit de cette confidence pour s'en ouvrir d'une autre : il avoue au lieutenant ce que ses hommes pensent de lui, les situations de danger auxquelles il les a confrontés, le risque de perte de contrôle auquel il semble exposé, son imprudence, en un mot, son incompétence à commander au regard des dégâts causés. RIVERS s'enferme dans le silence, il avertit le capitaine qu'il faudra plus que des cigares et du bourbon pour l'en faire sortir, mais Harm veut le pousser à réagir, qu'il se défende enfin ! RIVERS lui demande s'il connaît le secret du bonheur ; son bonheur à lui, non. Le lieutenant rentre, ferme la porte derrière lui et....éteint la lumière sous la véranda.

 

 17H05GMT – CENTRE SPÉCIAL DE FORMATION DES COMMANDOS – CORONADO

CALIFORNIE

Harm s'entretient avec l'Amiral au téléphone. Il ne peut rien lui dire, il n'a que les témoignages des hommes de RIVERS et ils sont accablants. L'amiral ne dissimule pas son ennui, il interroge Harm sur ce que serait sa décision s'il avait à en prendre une : Il annulerait l'instruction pour la remise de la Médaille et ordonnerait une enquête préliminaire pour mauvaise conduite sur le terrain. CHEGWIDDEN est consterné, le Secrétaire d'État à la Marine est pressé par la Maison Blanche et compte sur l'aide du JAG. Le capitaine souscrit à cet embarras mais n'a aucun moyen de faire parler RIVERS qui ne bénéficie d'aucun soutien si ce n'est celui d'un Sous- Secrétaire d'État.

L'Amiral se rend alors lui-même à BETHESDA parler à CULBERTSON. L'homme va mieux, il marche seul, soutenu de cannes anglaises, et se montre désolé que RIVERS ait exposé ses hommes au danger pour lui sauver la vie mais, n'est-ce pas la mission de ces militaires ? L'Amiral lui expose qu'il est exceptionnel pour les commando de discuter de l'attitude des hommes sur le terrain et encore plus celle d'un chef mais qu'en l'espèce un doute subsiste. RIVERS et-il digne de recevoir cette médaille ? A-t-il constamment gardé le contrôle de lui-même ? son attitude a-t-elle été acceptable ? A-t-il eu raison de modifier comme il l'a fait l'objectif de la mission ? CULBERTSON ne peut répondre, égoïstement, que oui à cette dernière question et l'Amiral le comprend parfaitement mais cela ouvre-t-il droit à la dignité de la Médaille d'Honneur : elle ne récompense pas seulement une simple gratitude, il faut plus que cela pour y prétendre. CULBERTSON doit comprendre qu'il est le seul témoin oculaire et qu'il doit fournir davantage de détails. Il en fournit alors, racontant comment, après la fusillade, RIVERS l'a caché derrière un rocher pour s'éloigner. Aller où ? Le Sous-Secrétaire d'État n'en sait rien, il a simplement vu partir une fusée éclairante rouge.....

Forts de ce nouveau détail, Harm et Mac retournent interroger WILKIN au sujet de cette fusée que personne, jusqu'ici, n'a cru devoir évoquer. Il confirme qu'elle a bien été lancée, de couleur rouge, par RIVERS, mais pourquoi ? Ce n'est qu'avec réticence que le premier-maître concède que, ce faisant, son chef s'est également préoccupé puis chargé de la sécurité de DOUGLAS, tombé blessé dès le début de l'opération de récupération. Il n'aurait pas eu à le faire et DOUGLAS n'aurait pas été blessé si l'objectif de la mission n'avait pas été modifié et si l'homme n'avais pas été exposé au danger...Harm trouve WILKIN très dur dans son raisonnement et tente de le raisonner : qu'il oublie la modification de la mission pour ne considérer que l'opération de sauvetage. Mais WILKIN n'en démord pas : la règle n°1 des commandos est de ne jamais abandonner un homme or RIVERS a bel et bien abandonné DOUGLAS pour pénétrer seul dans le bâtiment et sauver CULBERTSON. Il n'aurait pas dû ; la mort de CULBERTSON aurait été dommage, regrettable mais RIVERS n'avait pas à violer cette règle essentielle de son corps car elle en fait toute la réussite.

 

 19H30GMT – CENTRE SPÉCIAL DE FORMATION DES COMMANDOS – CORONADO

CALIFORNIE

Harm s'énerve, il s'en prend à Mac parce qu'il ne parvient pas à composer un numéro de téléphone ; l'appel aboutit finalement et c'est l'Amiral qui est en ligne : ils lui font part de ce que RIVERS a bien laissé DOUGLAS blessé, seul, pour aller secourir CULBERTSON. L'Amiral n'aime pas, l'excuse du sauvetage ne tient pas, un commando n'abandonne jamais l'un des siens, la règle est intangible et ne souffre aucune exception. Pour Mac l'affaire est donc bouclée parce qu'il n'y a plus personne à interroger. L'Amiral n'est pas d'accord ; il y a encore quelqu'un qui n'a pas parlé !

Les deux officiers se rendent dans une salle de classe, déserte, où RIVERS prépare une leçon, seul, au bureau de l'enseignant. Harm le somme de donner sa version du déroulement de la mission, sans entourloupe, stratagème ni faux-fuyant. Mais le lieutenant doute encore de la sincérité des deux avocats et se lève pour partir. Sévèrement, brutalement, Mac lui ordonne de se rasseoir, ils n'en ont pas fini et, de gré ou de force, l'homme va parler. Harm dissimule mal sa surprise amusée de voir ainsi sa partenaire perdre son sang froid. Le major résume crûment les faits, elle traite RIVERS de RAMBO irresponsable ! Qu'a-t-il à répondre à cela : telle est la seule question. Harm cherche à adoucir le climat, il comprend l'appréhension du soldat vis à vis des avocats compte tenu de ce qui est arrivé à son père, mais RIVERS ne veut pas de cette compassion et le capitaine entre alors dans le jeu de sa partenaire, si la compréhension ne fonctionne pas, il ne reste plus que la manière forte pour obtenir le témoignage, indispensable, du soldat. Il invective alors le lieutenant, le traitant d'homme sorti du rang, aigri, intransigeant et qui se sert de son père comme excuse pour se faire obéir : ses hommes doivent suivre quoi qu'il ordonne parce que le matelot RIVERS a été persécuté...Il n'en faut pas plus à RIVERS pour sortir de ses gonds, il bondit de sa chaise et empoigne Harm par le revers de sa chemise. Mac sépare les deux hommes mais Harm sait parfaitement où il veut en venir : il continue à défier l'homme qui le sous-estime et le croit incapable de se battre. Le marché est lancé, si Harm tient une journée d’entraînement des commandos, RIVERS parlera. Mac est inquiète, sous le choc, elle espère que le capitaine sait à quoi il s'engage.

 

 20H41GMT – CENTRE SPÉCIAL DE FORMATION DES COMMANDOS – CORONADO

CALIFORNIE

Harm sort d'un baraquement en treillis, il est interpellé par le second-maître HANNAH qui le souhaite vraiment prêt mais, à ce moment là, le capitaine est couvert d'une cagoule et emmené sans ménagement dans une cabane où il se trouve ligoté, les mains dans le dos, jeté sur une chaise. RIVERS lui expose les règles : il vient d'être capturé par l'ennemi et sa mission est de survivre. La cagoule lui est arrachée et Harm se retrouve aveuglé au moyen d'un puissant projecteur. Le lieutenant évoque les séquelles des blessures reçues lors du crash du tomcat du capitaine, et, continuant à l'aveugler, il lui rappelle son RIO, sa mort, était-il un ami ? N'avait-il pas remis sa vie dans les mains du pilote qui a trahi cette confiance ? Harm ne répond pas et RIVERS se gausse d'un avocat qui reste muet et ne trouve rien à dire.

RIVERS lui détache ensuite les mains et lui propose de se battre. Avant même que le capitaine ait pu reprendre ses esprits et recouvrer un peu la vision, il lui décoche une droite qui l'envoie rouler sur la chaise. Le lieutenant relève le capitaine et continue de frapper. Intervient alors un militaire témoin qui tente de retenir RIVERS de trop de violence : il ne s'agit que d'une mise à l'épreuve, pas d'une démolition totale. L'homme part chercher des ambulanciers. RIVERS est distrait, Harm en profite pour attaquer. Un violent coup de pied fait chanceler le lieutenant, Harm frappe et l'envoie cogner contre une étagère qui s'écroule. Il 'aide à se redresser mais frappe une nouvelle fois et envoie cette fois l'homme rouler au milieu de cartons et barils. Tout en cognant, Harm reparle à RIVERS du secret du bonheur : il n'en a pas, la peine est trop encrée dans sa tête. Tenant toujours le dessus et peu disposé à s'en laisser compter, il demande au lieutenant s'il veut jeter l'éponge et sonner la cloche, s'il est enfin prêt à parler du soir de la mission. RIVERS s'y oppose encore. Il se soumet à la version donnée par ses hommes.

Les deux hommes sont au sol, blessés et épuisés, ils reprennent leur souffle, calmés : Harm implore RIVERS de trouver quelque chose, de lui raconter enfin SA version. Un véhicule arrive, deux hommes en descendent, l'un équipé d'une trousse de premier secours. Ils pénètrent dans la cabane, RIVERS ne les laisse pas approcher, leur lance sa casquette et leur intime l'ordre de partir. Le médecin tente d'avancer quand même, l'autre homme le retient, le pousse vers la sortie en lui disant que ce n'est pas la peine et qu'il lui expliquera.

Les deux combattants restent seuls, en tête à tête, mais ils n'ont plus la force d'en revenir aux mains ; ils sont étendus au sol, l'un à côté de l'autre, ne se redressent même pas pour se regarder. Harm demande encore à RIVERS sa version des faits, l'autre ne refuse plus de répondre mais veut, au préalable, connaître le contenu des récits de ses hommes. Harm défère à sa requête sans rien dissimuler : l'accusation de mise en danger, les trois blessés dont un Sous-Secrétaire d'État et, surtout, l'abandon d'un soldat atteint du commando. RIVERS renonce alors à se justifier, devant le capitaine et devant personne d'ailleurs, sa mission était de sauver la vie du Sous-Secrétaire d'État et c'est ce qu'il a fait. Il entend en rester là. Ce n'est pas de l'irrespect que ces hommes nourrissent à son encontre, il s'agit de haine. Haine parce qu'il se fie à son instinct sans tenir compte des avis qui lui sont prodigués, ses hommes obéissent parce qu'il est leur supérieur et non par respect. Ce n'est pas une médaille, aussi honorifique soit-elle, qui fera de lui un meilleur chef, il n'en a donc nullement besoin. Le capitaine veut tout de même savoir ce que le lieutenant a à répondre à l'accusation, grave, d'abandon. De nouveau RIVERS s'énerve et se mure dans le silence.

Remis, Harm retourne voir DOUGLAS à l'hôpital. Le blessé est étonné de constater des traces d'ecchymose sur le visage de l'enquêteur mais il ne lui fournit aucune explication. Il le trouve amer, en colère, atteint du sentiment d'être le seul à payer les pots cassés de cette opération ; est-ce pour cette raison qu'il a menti ? Était-il vraiment inconscient pendant toute la durée du sauvetage ? Admet-il que son chef soit sur le point de recevoir une médaille alors que lui restera handicapé toute sa vie ? Harm lui fait remarquer qu'il fait un bien piètre menteur et que l'heure est peut-être venue de dire enfin la vérité. Il le convainc de s'expliquer. Abattu, résigné, triste, DOUGLAS raconte alors qu'il est, effectivement, resté conscient pendant tout le déroulement de l'opération. Il a vu RIVERS sortir du bâtiment, CULBERTSON sur son dos. Il l'a vu abattre des tireurs embusqués avant de déposer son fardeau derrière un rocher pour venir lui porter secours. C'est lui-même, d'ailleurs, qui lui a recommandé d'emmener l'otage vers la plage en le laissant là, lui et c'est alors que le lieutenant a tiré la fusée rouge, pour signaler la présence du soldat blessé à ses camarades. RIVERS ne l'a pas laissé tant qu'il n'a pas été certain que la position avait été repérée par ses hommes, au demeurant arrivés moins d'une minute après. Oui, DOUGLAS admet que son chef mérite la Médaille d'Honneur mais, les larmes aux yeux, il supplie de ne plus avoir à servir sous ses ordres. Il prend alors conscience que son état ne lui permettra jamais plus de servir sous les ordres de quiconque....Il ne pourra jamais pardonné, en revanche, il promet de ne plus mentir. Les larmes coulent sur son beau visage résigné et douloureux mais Harm lui suggère encore qu'il a besoin de deux témoins oculaires : oui, le second-maître DOUGLAS accepte d'être ce témoin.

 

 10 NOVEMBRE 1997 – 16H00GMT – CIMETIÈRE D'ARLINGTON – TOMBEAU DU SOLDAT INCONNU

Le Président CLINTON dépose une gerbe sur la sépulture et se dirige vers un pupitre pour prononcer un discours devant un parterre de combattants, anciens et actuels ( les officiers du JAG sont présents, au grand complet ). Il y évoque une prière pour la paix et rend hommage à tous ceux qui se battent pour elle et la défendent. Le seul moyen de les honorer est de leur remettre une médaille. Le Sous-Secrétaire d'État CULBERTSON, complètement remis de ses blessures, se lève et donne un coffret au Président. Le lieutenant RIVERS s'avance. Bill CLINTON le décore avec ces mots :«  La Nation vous remercie, Dieu vous bénisse ! » et le congratule. L'homme remercie d'un mot, salue. Son regard va vers Harm qui lui sourit, fier.

A l'issue de la cérémonie le lieutenant s'attarde au cimetière et se rend sur la tombe d'Edgar John RIVERS – ILLINOIS – Matelot de la Marine américaine – mort le 25 juillet 1962. Retirant délicatement la médaille de son cou, après l'avoir regardé un instant en la caressant, il la dépose sur la stèle, juste au dessus de la petite croix qui l'orne. Il se recueille, se relève, salue la pierre tombale et s'en va en disant « je t'aurai suivi n'importe où ».

Il n'a pas remarqué un témoin muet qui a suivi toute la scène, ému : le capitaine de corvette Harmon RABB junior

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