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#322 : Accrochage

Un avion militaire américain heurte un hélicoptère civil en Italie. Le bilan est lourd: 6 morts. Alors que la population italienne réclame justice, le pilote américain affirme avoir évité de justesse un petit avion de tourisme. Harm est chargé de sa défense.

Popularité


4.5 - 2 votes

Titre VO
Clipped Wings

Titre VF
Accrochage

Première diffusion
05.05.1998

Photos promo

Harm et Mac entourent la Députée Latham

Harm et Mac entourent la Députée Latham

Bobbi Latham (Anne-Marie Johnson) et Harm (David James Elliott)

Bobbi Latham (Anne-Marie Johnson) et Harm (David James Elliott)

Plus de détails

Réalisateur: Tony Wharmby
Scénariste:
Stephen Zito

 

322 / ACCROCHAGE

 

 14H53GMT – VALLÉE DE DOROTA TEA – ALPES ITALIENNES

Un F14, identifié Navy alpha charlie 223, survole les montagnes et franchit les ruines du Mont Cassin. Son pilote reçoit les félicitations du poste de commandement pour n'avoir pas été détecté par les radars tout au long de son vol d'essai. Ordre lui est donné de remonter à 2000 pieds et de rentrer. Mais l'avion est toujours indétectable. L'ordre est transmis de voler à 2500 pieds. Le pilote effectue la manœuvre mais surgit soudain, devant lui, un hélicoptère qu'il essaie d'éviter. Trop tard, la collision a lieu, l'appareil est pulvérisé par l'avion de chasse et ses débris enflammés chutent au travers des arbres.

 

 00H23GMT – QG DU JAG – FALLS CHURCH – VIRGINIE

Les recherches sont en cours pour retrouver les victimes. L'avion en cause était stationné sur l'USS CORAL SEA et participait à des exercices d’entraînement de l'OTAN d'une semaine dirigés depuis l'Italie. Les contrôleurs aériens avaient donné leur autorisation de survol de la région à une altitude minimale de 2000 pieds et le pilote venait d'achever une simulation d'attaque à très basse altitude quand il a heurté l'hélicoptère. Immédiatement se pose la question de savoir comment la collision a pu avoir lieu à 380 pieds si l'altitude minimale autorisée était de 2000. La Marine américaine se trouve actionnée en responsabilité et une enquête est ouverte sur le fondement de l'article 32, quant au pilote du F14, le lieutenant GORDON, il est poursuivi pour homicide involontaire. L'Amiral CHEGWIDDEN en confie la défense à Harm, l'accusation revenant à Mac. Est-il besoin de rappeler à ses hommes l'accident survenu en Italie il y a six mois lorsqu'un avion de chasse a heurté les câbles d'un téléphérique et causé la mort de vingt personnes ? L'Amiral WILLIAMS, en Italie pour les États-Unis, a délégué sur ce cas le capitaine Jack MURPHY qui sera le contact du JAG ; il n'y a pas pire tête brûlée. Quand il était aux commandes de l'USS CORAL SEA, ses hommes étaient toujours les premiers, il n'y a pas un pilote qu'il n'apprécie pas...et pas un avocat qu'il n'a pas eu envie de balancer par dessus bord !

Avant que Harm, Mac et Bud ne quittent son bureau, l'Amiral croit utile d'évoquer une discussion téléphonique qu'il a eu avec sa fille...New-York ? Non, elle est à Milan pour le défilé des collections. Mac laisse Harm se débrouiller seul d'une promesse faite à son père d'aller lui rendre visite !

 

 12H11GMT – NORD DE UNION STATION – WASHINGTON DC

Harm quitte son immeuble pour se rendre à l'aéroport mais est hélé par une personnalité installée au fond d'une limousine de fonction. C'est la députée Bobbi LATHAM. Le capitaine n'a pas le temps mais, pourquoi croit-il qu'elle est venue ? En l'emmenant à l'aéroport, elle l'entretient du cas et des pressions politiques qui s'exercent pour que le lieutenant GORDON soit remis aux autorités civiles italiennes. Bien que contraire aux traités internationaux, une telle procédure pourrait bien être finalement entérinée par la Maison Blanche en échange du maintien sur le sol européen de bases américaines. La femme assure le capitaine de son entier soutien et de toute sa collaboration afin que l'enquête puisse être menée en toute transparence et au mieux des intérêts de toutes les parties.

 

 21H37GMT – BASE AÉRONAVALE DE GÊNES – ITALIE

A leur descente d'avion, Harm et Mac sont accueillis par le capitaine MURPHY qui leur déclare d'emblée qu'il fera tout pour protéger son pilote, il n'a jamais abandonné un homme qui faisait son devoir, servait son pays. Techniquement, il explique que les pales de l'hélicoptère ont heurté le bord d'attaque de l’aile de l'avion. Harm relève les qualités exceptionnelles du pilote qui a réussi à rentrer jusqu'à Gênes alors qu'il devait avoir tous ses contrôles latéraux hors service. MURPHY complète qu'il subissait aussi des fuites hydrauliques et de carburant. Le pilote a cependant choisi de rester à bord et a renoncé à s'éjecter pour ne pas risquer de faire davantage de victimes. Parvenus au hangar, ils rencontrent d'autres techniciens qui les informent de ce qu'ils ont examiné l'altimètre et l'ont trouvé en parfait état de fonctionnement : cela implique que le pilote ne pourra se défendre en arguant d'autres mesures que celles qu'indique l'appareil ! Les données du transpondeur sont aussi en état mais le pilote était hors de portée au moment de l'accident. Le transpondeur est un appareil qui enregistre toutes les données du vol et les transmet, en temps réel, au poste de commandement mais, dans ce cas précis, toute communication était impossible durant les six secondes du crash.

C'est la capitaine MURPHY lui-même qui a planifié toutes les opérations d'entraînement et, jusque là, tout se passait très bien. Mac lui demande si le capitaine GORDON était informé de l'altitude minimale fixée à 2000 pieds. Sèchement, le capitaine la renvoie à poser directement la question au pilote et le major lui reproche, déjà, un refus caractérisé de coopération tant qu'elle n'est pas en mesure d'interroger l'accusé ! Enfin, le plan de vol de GORDON a été approuvé par les contrôleurs aériens civils ce qui implique que la pilote a reconnu avoir pris connaissance du NOTAM ; de quoi s'agit-il ? D'une note d'information au pilotes sur leurs conditions de vol et, notamment, qui les renseigne sur la présence d'appareils civils dans leur zone. Aujourd'hui, GORDON nie avoir eu connaissance d'un tel NOTAM signalant la présence d'un hélicoptère civil dans sa zone alors que les autorités italiennes assurent l'avoir envoyé. Harm relève immédiatement l'apparence seulement d'une contradiction : si ce NOTAM a bien été envoyé, a-t-il seulement été transmis tout de suite ? Les autorités italiennes auraient-elles tardé à informer les pilotes américains de la présence d'appareils civils dans la zone ? MURPHY renvoie Harm à poser directement cette question au colonel MARCELLO, l'enquêteur italien sur l'affaire. Pas du tout déstabilisée par l'attitude du capitaine contre elle, Mac demande à MURPHY ce qu'il pense du lieutenant GORDON. Le capitaine l'a eu sous son commandement à bord de l'USS CORAL SEA et n'a jamais eu à s'en plaindre. Elle relève dans ses états de service une sanction pour agressivité excessive au combat et demande à en savoir plus. Le capitaine explique que l'homme a subi un gel de son avancement tant que n'a pas été rendu de sanction de la part du conseil mais qu'il est n'a pas été éliminé de la feuille de service. Le major s'en étonne, malgré une violation du règlement, l'homme est resté en fonction ? MURPHY s'en félicite, c'est un homme sur lequel il peut compter et il l'a prouvé en ne s'éjectant pas et en restant à bord. Il préfère cela à quelqu'un qui aurait privilégié le velours et la sécurité.

Alors qu'il vient de compléter son enquête technique, Harm rencontre le colonel MARCELLO. Ce dernier est peu amène et entend user – voire abuser – de son autorité et de son privilège territorial de juridiction : il doit rester maître de l'enquête et recevoir communication de toutes les informations recueillies. A ce titre, il exige d'être présent aux entretiens que Harm aura avec le lieutenant GORDON. Bien entendu, le capitaine se présente comme l'avocat et le défenseur du lieutenant et oppose le secret professionnel absolu qui lie l'avocat à son client. Mais l'homme ne veut rien entendre et Harm n'a d'autre choix que de le plaquer là.

Il s'entretient avec GORDON, seul, en présence de Bud. Le lieutenant déclare qu'il volait à 540 nœuds et 2000 pieds lorsque la collision s'est produite. Comment a- t-il pu, dès lors, heurter un hélicoptère volant à 380 pieds ? Il ne peut que redire les termes de son rapport et expliquer qu'il venait d'achever un vol furtif à très basse altitude, de recevoir l'ordre de remonter à 2000 pieds et de rentrer à la base quand il a été surpris par la présence, sur sa route, d'un petit appareil. Son réflexe, pour l'éviter, a été de faire plonger son F14 et d'entamer, ensuite, la manœuvre de redressement. C'est alors que l'hélicoptère a surgi et que, lui, il n'a pu l'éviter. L'homme est très choqué de l'accident, il se lève pour en regarder les clichés et se demande s'il parviendra à se faire à l'idée d'avoir tué deux innocents. Harm tente de le rassurer, le temps fera son œuvre mais sa conscience se réveillera toujours au moment où il s'y attendra le moins. En tout état de cause, il ne doit pas culpabiliser et se dire qu'il a fait les bons choix. Le lieutenant en doute, justement, il ne peut imputer aucune défaillance technique à son appareil et voudrait savoir si un autre que lui, en agissant différemment, aurait réussi à éviter les deux obstacles. A-t-il commis une erreur ?

 

8H14GMT – BASE AÉRONAVALE DE GÊNES – ITALIE

Interrogée à son tour, la copilote du lieutenant GORDON ne peut pas confirmer la présence du petit avion qui serait à l'origine de cette manœuvre. Elle ne l'a pas vu, sans doute parce qu'elle avait les yeux rivés sur son écran radar, mais, sur cet écran non plus elle ne l'a pas vu. Au demeurant, comme il est extrêmement fréquent en montagne, elle recevait beaucoup d'échos et il était tout à fait possible que le petit avion y figurait mais qu'elle ne l'ai pas repéré. Elle en doute tout de même et se trouve bien en peine d'expliquer ce qui a bien pu se passer.

Quant à décrire le petit avion, le lieutenant GORDON en est bien incapable, tout s'est passé beaucoup trop vite. Était-ce un Cessna, vert, jaune ? Son plan de vol a été autorisé par les autorités italiennes et il y reconnaît avoir eu connaissance des NOTAM mais il est certain de ne pas avoir vu celui qui signalait la présence, dans sa zone, d'hélicoptères civils, sur ce point, il est catégorique. S'il l'avait su, s'il avait eu à redouter un tel appareil, aurait-il agi différemment ? C'est très difficile à dire, il évoque la possibilité de ne pas être remonté aussi vite avec le risque, dans ce cas, de perdre le contrôle de son appareil, ce qui est envisageable après une telle plongée...Harm aimerait que le pilote lui fournisse des éléments concrets sur lesquels s'appuyer mais son client fait de son mieux, il ne peut pas. Bud est alors missionné pour enquêter auprès de tous les petits aérodromes civils de la région et se procurer la liste de tous les appareils en vol ce jour là. Il doit également se renseigner auprès des compagnies d'assurance et rechercher tous les dommages qui auraient été déclarés, peu-être, avec un peu de chance, y trouveront-ils une déclaration d'accident entre un F14 et un avion de tourisme. Bud fait remarquer que, dans ce cas, le simple tourbillon de l'avion de chasse aurait suffi à désintégrer le biplan...sauf s'ils n'ont fait que se frôler et que le pilote était à la fois excellent et dans un jour de chance ! Cette dernière réflexion émane du capitaine MURPHY qui a rejoint les deux hommes auprès du F14 du lieutenant GORDON. Harm est en train de l'examiner ; MURPHY l'a-t-il fait ? Non, pour ne pas avoir à partager une éventuelle découverte avec le colonel MARCELLO. Dans ce cas, Harm ne lui dira pas qu'il vient de trouver des traces de peinture verte au dessous de l'aile. Des prélèvements sont immédiatement effectués pour être transmis à un laboratoire.

Mac arrive à son tour et la tension est palpable avec MURPHY qui la salue à peine : il ne veut rien avoir à faire avec une personne chargée de poursuites contre un pilote innocent. Mais le major ne se laisse pas intimider, bien au contraire, elle assure qu'elle assumera sa mission avec tous les moyens dont elle disposera parce que, dans cette affaire, il n'y a pas que le cas du seul pilote qui soit en cause : il y a tout de même eu six victimes innocentes et, si le gouvernement italien estime que justice n'a pas été rendue, c'en est fait de la présence américaine sur le sol italien, elle ne sera plus qu'un souvenir. Harm sourit de cette virulence dans les propos de la jeune femme : surtout, qu'il ne la soutienne pas...mais, en avait-elle vraiment besoin ?

 

13H04GMT – CENTRE DE COMMANDEMENT DU MONT CASSIN

Harm y examine les enregistrements sur simulateur de vol de tous les entraînements tactiques au combat aérien. Il existe une entorse de six secondes avant l'impact avec l'hélicoptère alors que le F14 était encore invisible sur les radars de Milan : il est bien impossible de savoir ce qui s'est passé pendant ce laps de temps. Le technicien remet au capitaine les enregistrements demandés avant de lui montrer les deux reconstitutions effectuées, l'une, sur les déclarations du lieutenant, l'autre, sur celles du centre de Milan. La première révèle une prouesse technique aux limites des capacités structurelles de l'avion, elle sera impossible à faire avaler à quiconque sans preuve !

 

14H06GMT – CENTRE D'INFORMATION DE VOL DE MILAN

Le colonel MARCELLO a fait saisir tous les enregistrements radars ainsi que toutes les bandes des conversations entre les pilotes et la tour de contrôle sans avoir permis à Harm d'y accéder et au mépris le plus total du principe du contradictoire mais l'Italien ne veut rien entendre de ses protestations : il se prévaut toujours de son privilège. Il informe l'avocat qu'il a, d'ores et déjà, tout transmis au procureur et que ce dernier en fera ce que bon lui semble. Ce sera à lui de lui communiquer ce qu'il estimera utile de devoir porter à sa connaissance ! Harm demande alors à pouvoir, au moins, s'entretenir avec le contrôleur présent le jour de l'accident mais il se voit aussi opposer une fin de non recevoir : la position de MARCELLO est claire, en aucun cas il n'aidera à défendre un pilote qui, par son incompétence, a tué six personnes.

 

20H45GMT – SCALA DE MILAN

Le magnifique sanctuaire Renaissance est, ce soir, investi par les défilés de mode : Harm et Bud y ont rendez-vous avec Francesca PARETTI, la fille de l'Amiral CHEGWIDDEN. Ils partent à sa recherche au milieu d'une foule grouillante et bigarrée et décident de se séparer. Harm n'a pas fait deux pas qu'il est appréhendé par un homme jeune, à la voix fluette, ébloui par l'élégance avec laquelle il porte l'uniforme ! Il est presque déjà recruté comme mannequin pour présenter les smokings quand il est sauvé par l'arrivée de Francesca ; mais, est-ce son père qui les envoie pour prendre de ses nouvelles ? Le capitaine avoue trop vite, elle aurait préféré qu'il vienne spontanément et de lui-même ! Une file de mannequins attire le regard avide de Bud : Harm se voit contraint de lui plaquer sa casquette devant le visage pour lui rappeler qu'il est...fiancé ! Ils dînent ensemble et parlent de l'accident ; Francesca est profondément affectée et tient le pilote pour responsable. Tous les ans, elle va skier à CORTINA et peut témoigner des dangers que constituent réellement ces entraînements aériens dans ces montagnes. Harm lui oppose l'indispensable formation des pilotes à toutes les conditions de vol et le rôle très général de gendarme de la planète dévolu à son pays ; mais cela justifie-t-il le trouble supporté par des civils innocents parfois au péril de leur vie ?

Dans le bureau de l'Amiral, la députée Bobbi LATHAM assiste, avec lui, à la retransmission télévisée de la conférence de presse d'un membre du Congrès qui annonce avoir demandé la constitution d'un comité de défense parlementaire chargé de se prononcer sur la nécessité de maintenir une présence américaine sur des bases en Italie. La situation s'est donc considérablement aggravée et ils doivent unir leur force ; elle a entendu dire que l'Italie était très belle à cette saison... !

 

8H18GMT – BASE AÉRONAVALE DE GÊNES – ITALIE

Harm y accueille la députée LATHAM qui réclame de tout savoir sur l'état d'avancement de l'enquête. Elle lui fait part de la décision presque prise par les politiques de sacrifier le lieutenant GORDON pour sauver la présence américaine sur le sol européen mais, elle, elle ne l'a pas encore crucifié. Que le capitaine lui donne donc tout ce qu'il a, tout ce qu'il sait, et elle verra comment elle peut s'en servir. Ils ont rejoint un bureau où arrive également Bud, il hésite à révéler ce qu'il a à dire devant la députée. Harm le rassure, il peut parler. Le jour de l'accident, il y avait dix-sept appareils en vol au dessus de la zone et pas un n'a subi le moindre dommage, d'ailleurs, aucune compagnie d'assurance n'a reçu la moindre déclaration de sinistre pour ce jour et cette zone. Quant aux échantillons de peinture prélevés sur le F14, d'après le laboratoire, elle a certainement été enduite à la main, la couche de vernis est inégale et le produit n'a pas été chauffé ; la conclusion à en tirer ? Il ne s'agissait pas d'un vol commercial et, en conséquence, s'agissant d'un particulier, l'avion a parfaitement pu voler sans avoir, au préalable, déposé de plan de vol. D'accord avec la députée, les deux hommes décident de ne rien dire à quiconque de ces nouvelles informations avant d'en savoir un peu plus. Pour l'heure, la femme demande à rencontrer le lieutenant GORDON afin de se faire une idée sur l'homme. Ils trouvent le pilote toujours aussi bouleversé et sollicitant de Harm qu'il remette aux familles des victimes des lettres de condoléances qu'il a rédigées. L'avocat, suivi en cela par le capitaine MURPHY, déconseille à son client de se présenter ainsi comme responsable de leur décès et de signer, par là même, une sorte de reconnaissance de culpabilité mais la députée LATHAM a une idée, elle sait comment elle va pouvoir exploiter favorablement cette sensibilité extrême de l'homme. Une nuée de journalistes les attendent à leur sortie du bâtiment, c'est la députée qui les aborde ; sans leur laisser poser la moindre question, elle lit au public la lettre de tristesse, de regrets et de condoléances du pilote ! Elle soulève une émotion certaine et suscite le respect de tous.

Au cours de la première audience comparaît Monsieur ANTINORI, es qualité de témoin. Interrogé par Mac, il se déclare retraité et habiter à trois kilomètres du lieu de l'accident. Le jour du crash, il est évident qu'il a vu l'avion américain, très gros, très bruyant qui, comme d'habitude, a effrayé ses vaches. Harm le contre-interroge et lui demande combien de temps s'est écoulé entre le moment où il a entendu l'appareil et celui où il l'a vu. Pressentant un piège, le vieil homme s'emporte et détrompe l'avocat : ces avions là, on les voit toujours avant de les entendre ! Il accepte ensuite de se faire présenter trois planches sur lesquelles sont dessinées trois silhouettes d'avions militaires mais...il fouille ses poches à la recherche de ses lunettes et ne les trouve pas ; peu importe, il s'empare de....celles du juge ! laissées sur la table du tribunal...Monsieur ANTINORI n'a alors aucun doute, le jour du crash, c'est la silhouette de l'avion de la planche n°3 qu'il a vu planer au dessus de son jardin : il en est certain, il n'avait rien sous les ailes ! Harm gagne un point, le F14 possède deux grosses turbines sous chacune de ses ailes, c'est un avion italien que Monsieur ANTINORI vient de désigner ! Mais le vieil homme a des excuses, sa fille a, l'an passé, fait une fausse-couche et il en attribue la cause aux vols incessants des avions militaires de toute nationalité se relayant au dessus de sa propriété.

Lors de la suspension se présente Francesca, venue offrir à Harm ses excuses pour la virulence des propos qu'elle a tenus la veille au soir, au cours de leur dîner mais le capitaine déjoue la manœuvre et la voit bien plutôt là comme une envoyée de l'Amiral, venue pour son compte, espionner le déroulement du procès ! Ils sont interrompus par la députée LATHAM qui demande à voir Harm en privé. Les choses s'accélèrent et le sort du lieutenant GORDON risque d'être scellé dans les vingt-quatre heures. Les Italiens ne croient pas du tout à sa version des faits qui voudrait qu'il ait plongé à moins de 500 pieds pour éviter le petit avion qu'il est seul à avoir vu, et effectué, ensuite, l'extraordinaire manœuvre de redressement dont il se prévaut et qui lui a valu de se heurter à l'hélicoptère. Ils croient bien plutôt qu'il a toujours volé à très basse altitude, même après avoir reçu l'ordre de repasser à 2000 pieds pour rentrer et qu'il tire argument de la présence du petit biplan pour dissimuler avoir désobéi à un ordre. Le seul moyen de vérifier la théorie du pilote serait de reconstituer son vol mais, ce serait un défi que de la faire...et alors ? suggère la femme...C'est impossible ! Les autorités italiennes ont fait fermer l'espace aérien au dessus de la vallée ! Elle se porte fort de le faire rouvrir, que le capitaine s'occupe de trouver un F14 ! Et le danger d'un tel vol ? Le capitaine serait-il frileux ? Elle a grandi dans un des quartiers les plus dangereux de DETROIT !

Sur le tarmac, accompagnée de Mac et de MURPHY, la députée ne dissimule pas son plaisir de voler : le seule chose qui l'effraie ? Une confrontation dans le Bureau Ovale ! Au moment de monter à bord, MURPHY glisse une pièce de monnaie dans la poche de la manche de sa combinaison ; une amulette ? Non, une pièce de 500 lires, pour le cas où, après s'être éjectée, si elle réussit à se relever et à marcher, elle puisse gagner une cabine téléphonique pour appeler qu'on vienne la récupérer ! Elle apprécie beaucoup les hommes dotés d'un tel humour... ! Depuis le centre de contrôle de Milan, Harm, aux commandes, réussit parfaitement l'exercice de vol furtif à basse altitude. Il a bien échappé à toute détection radar ; Il franchit à son tour les ruines du Mont Cassin et exécute la manœuvre décrite par le lieutenant GORDON ; au sol, sous eux... ?

A leur retour, Mac est là pour les accueillir. Comme elle l'a appris, il y a peu, de Harm ( 304/ Loyauté ) elle recommande à la députée LATHAM de placer sa tête entre ses jambes pour échapper au mal de l'air, mais la politicienne n'en a pas besoin, elle ne le ressent pas ! Harm a le plaisir d'apprendre alors à MURPHY que la déclaration du lieutenant GORDON tient la route : même en volant à une altitude de 2000 pieds, il est resté, un temps, indétectable par le centre de contrôle de Milan !

 

15H27GMT – QG DES FORCES ALLIÉES DE L'EUROPE DU SUD

Le capitaine BALDUCCI a pris place dans le somptueux fauteuil réservé aux témoins. Sur question de Mac, il se présente comme le responsable italien qui, la veille du crash, a posté personnellement le NOTAM à l'intention des pilotes. Il sait que le lieutenant GORDON avait vérifié son casier avant d'établir son plan de vol. Harm, à son tour, lui demande si, le jour du crash, c'était bien lui qui était de service, de 8h à 16h, soit, huit heures à son poste. L'homme acquiesce. Il n'a pas quitté la salle de contrôle. Si un nouveau NOTAM était arrivé, l'aurait-il vu ? C'est évident ! Et, qu'en aurait-il fait ? Il l'aurait immédiatement transmis aux pilotes concernés, c'est tout aussi évident, et puis, c'est devenu un réflexe ! L'avocat s'avance alors et demande au greffier qu'il lui soit donné acte de ce qu'il verse aux débats un relevé de carte de crédit qu'il soumet au militaire : ce dernier semble soudain un peu gêné. Est-il allé au café RIZZOLI ce jour là ? Peut-être, y boire un café...après le service...ou bien, était-ce sa femme qui était alors en possession de sa carte de crédit...il ne s'en souvient pas mais il est en revanche certain d'avoir reçu le NOTAM et de l'avoir immédiatement transmis ! Hélas, le bordereau de paiement porte bien sa signature à lui – pas celle de son épouse – et fait état de quatre repas et une bouteille de vin consommés sur place entre 12 et 14h ! Mac tente d'objecter mais Harm se déclare prêt à faire comparaître le serveur. Il est désormais acquis que, lorsque le NOTAM litigieux est arrivé, à 12h08 le jour du crash, BALDUCCI était au restaurant ; à son retour, à 14h, les exercices de l'OTAN pratiqués par le lieutenant GORDON avaient pris fin.

Bud apporte le fruit de ses recherches. Il a vérifié les géoréférences de l'indicateur et localisé la piste en gravier repérée par le capitaine : elle est à une heure de route ! Il ne dissimule pas la fierté qu'il ressent à recevoir les félicitations de son supérieur. Un peu gêné, bien que sachant ce qu'elle pense de l'affaire, Harm demande cependant à Francesca de l'aider à venir interroger un témoin potentiel. Elle accepte et, ensemble, ils se rendent sur la propriété d'un homme qui rentre de la chasse. Lui non plus n'aime pas ces vols d'entraînement, ces avions qui passent, comme des malades, en rase mottes au dessus de chez lui. Le jour du crash ? Non, il n'était pas là mais à Rome, pour affaire. Un petit avion ? oui, il en a bien un qu'il utilise le week-end. Mais, le jour du crash, non, il n'était pas là, il redit qu'il était à Rome et personne n'a pu le lui emprunter puisqu'il ne donne jamais son autorisation. Monsieur RESTIVO en a assez entendu et, non, il ne permet pas que Harm voit son appareil. Il n'aidera pas à la défense d'un pilote qui ne mérite pas d'être défendu. Francesca intervient alors ; mais, qui est-elle, cette Italienne, pour ainsi participer à la défense de ce pilote américain ? La petite amie de son avocat ? Non, la jeune femme est la fille de l'Amiral CHEGWIDDEN, le Juge Avocat Général de la Marine des États-Unis, un homme d'honneur comme l'est, sans aucun doute, ce fermier ! L'homme se laisse convaincre, il emmène Harm et Francesca voir son avion. Il est très beau ; il l'a construit lui-même, et y a passé deux hivers. Immédiatement, le capitaine remarque les deux éraflures qui entaillent la peinture verte du côté droit de l'appareil. L'homme n'en revient pas, il ne savait pas, n'avait pas vu ! Il ne s'oppose pas aux prélèvements d'échantillons mais, sérieusement, est-il concevable que son appareil soit encore dans cet état s'il avait dû entrer en collision avec un F14 de l'armée américaine ? Certainement pas entrés en collision...les deux appareils n'ont fait que se frôler ? Harm ne cache pas son admiration pour le pilote du biplan qui a su le rétablir et limiter ainsi les dégâts.... De la maison est sortie une très jeune fille... Monsieur RESTIVO renvoie sa fille, ainsi que tout le monde, d'ailleurs. Il redit qu'il était à Rome ce jour là. Mais Francesca entreprend Arriana RESTIVO.

A la barre, Arriana RESTIVO avoue que c'était-elle qui pilotait, ce jour là, le petit avion de son père. Elle volait à 600 pieds et a vu le F14 arriver droit sur elle. Il a plongé pour l'éviter et ne peut décrire ce qui est advenu ensuite, tant, pour elle, il a été difficile de rétablir son appareil qui tournoyait. Quand elle l'a eu rétabli, elle est rentrée chez elle et n'a appris le crash de l'hélicoptère qu'une heure plus tard, par les nouvelles. C'est son père qui lui a appris à piloter et il pense qu'elle a un don mais elle s'est bien gardée de lui avouer qu'elle avait voler en son absence, et sans sa permission ; c'est la raison pour laquelle elle s'est tu, jusqu'à aujourd'hui. Elle regrette sincèrement que la procédure contre le lieutenant GORDON soit allée jusque là, en aucun cas elle n'aurait voulu que soit condamné un pilote innocent. Harm la rassure, veut la déculpabiliser : des accidents comme celui-là sont la cause du hasard, il n'y a eu aucune faute, aucune erreur commise par aucun des deux pilotes. Seul importe le fait qu'elle soit venue témoigner de son plein gré, et parce que son père lui a inculquer le sens de l'honneur, pour disculper le lieutenant GORDON.

En tant que de besoin, l'avocat verse aux débats les résultats des analyses de la peinture du biplan. Elles sont en tout point semblables à celles effectuées sur les échantillons prélevés sur le F14. Mac s'engage à demander au gouvernement l'abandon de toute poursuite contre le lieutenant GORDON et la restitution immédiate de son brevet de pilote.

Harm doit-il rentrer si vite à WASHINGTON ? Francesca regrette qu'ils aient à se séparer aussi rapidement et dépose deux très doux baisers à chacune des commissures des lèvres du capitaine.

De leur côté, il est difficile de dire qui est le plus satisfait du capitaine MURPHY ou de la députée LATHAM !

A la sortie du tribunal, les militaires sont précédés de la famille RESTIVO. Le lieutenant GORDON salue le capitaine RABB et serre chaleureusement la main de l'avocat. Se ravisant, Arriana RESTIVO remonte les marches et, sans doute parce que ne parlant pas sa langue, se blottit contre la poitrine du lieutenant GORDON pour lui demander pardon de son top long silence !

 

 

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CastleBeck, Hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Viens chatter !