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Le Nid d'Elliott

Repos, Lieutenant Commandant ! Mais si cela est le mot d’ordre à la maison chaleureuse de week-end de Palm Desert de DJE de Jag et de sa femme et co-vedette, Nanci Chambers, alors pourquoi l’idole du prime-time en fait-elle autant ?

Comme la plupart des acteurs avec des années d’expérience de la scène, David James Elliott sait comment faire une entrée. Par un après-midi torride à Palm Desert, Californie, Elliott (Le Lieutenant Commandant Harmon « Harm » Rabb du drame naval au long court de CBS, Jag) entre dans le hall de sa maison de week-end, portant un short et un marcel, son visage rougi et les 1m92 de sa silhouette brillant de la sueur d’une course de 12 miles. Laissez-moi juste vous dire que les innombrables fans de Jag voudraient, à ce moment-là, donner n’importe quoi pour le rencontrer.

« Bienvenue ! » crie la femme d’Elliott depuis 10 ans (et co-vedette depuis 4), Nanci Chambers, depuis un des moelleux sofas du living-room. Chambers, 39 ans, joue l’intrigante Lieutenant Loren Singer du Jag, et attend leur second enfant pour février. «Salut papa» claironne Stéphanie, 9 ans, assise au comptoir de la cuisine, surfant sur internet.

« Désolé de vous avoir fait attendre », dit Elliott. 42 ans. «Je fais un semi-Ironman (triathlon) dans deux semaines, et je m’entraîne. C’est au bénéfice d’athlètes handicapés. Je roule 56 miles et en cours 13, puis l’athlète handicapé fera un 1.5 miles à la nage». Il donne une poignée de main moite et ferme avant de s’excuser pour aller prendre une douche rapide. Bien que le mercure local dépasse quotidiennement les trois chiffres, Palm Desert, un refuge balnéaire au sud de Palm Springs, est l’endroit où Elliott, Chambers et Stéphanie vont pour se délasser après une semaine trépidante à Los Angeles. «Pour moi» dit Elliott, frais sortit de la douche dans un tee-shirt noir Calvin Klein et des jeans délavés, «L.A c’est toujours go,go,go.»

Avec un emploi du temps de production fatiguant, il ne voit jamais assez à sa guise les femmes de sa vie, les week-end sont donc pour elles. «Un homme qui ne passe pas de temps avec sa famille ne peut jamais être véritablement un Homme» dit Elliott, souriant à la façon de Marlon Brandon dans Le Parrain. (Tout au long de l’après-midi, il offrira un aphorisme à chaque occasion, citant Nietzsche, Tennessee Williams et le sage du golf Harvey Penick). La détermination d’Elliott de savourer chaque moment du week-end est source d’amusement sur le plateau de Jag. «J’ai vu David sauter dans sa voiture à 3 heures du matin, après que nous ayons bouclé le tournage un vendredi soir, pour conduire jusqu’à Palm Desert,» dit Catherine Bell, qui joue le Lieutenant Colonel Sarah «Mac» Mackenzie. «Je lui ai dit qu’il était fou, mais je sais qu’il est ravi d’y aller.» «Au moment où je pars ici,» dit-il, «le stress disparaît.»

Cultiver la tranquillité était la priorité quand Elliott et Chambers ont commencé à planifier leur fuite dans le désert. Et des apaisants tons couleur terre du marbre du sol aux multiples couleurs qui s’étalent à travers la maison – celadon et vert pomme dans le salon, bleus océan dans la chambre, subtiles nuances de mauve dans la chambre de Stéphanie, et framboise dans la salle de musique – l’ambiance est définitivement douce. Le couple avait visité les environs de Palm Springs depuis qu’ils avaient déménagé à L.A de leur Canada natal il y a plus de 10 ans. «Venant de Toronto, c’était un oasis,» dit Elliott. «Le premier endroit où nous nous sommes installés était un motel infesté de cafards, mais nous étions si excités, que ça nous était égal. Nous pouvions regarder un hôtel deux étoiles et dire «Peut-être un jour nous serons capables d’aller ici.»

Bien qu’ils envisageaient d’acheter ce que Chambers appelle «une maison usuelle de Palm Springs», ils ont finalement opté pour un lotissement dans un golf privé. «C’était un environnement plus sécuritaire pour Stéphanie pour jouer dehors,» dit Elliott. Les deux parcours de golf, les piscines, les courts de tennis, club de santé et spa, aussi bien que l’immense espace pour faire du vélo, courir ou du roller, n’étaient pas pour leur déplaire non plus. Malgré les aménagements, les amis taquinaient le couple au sujet de cet achat de propriété dans une communauté retirée comme Palm Desert. «Mais quand ils ont vu la maison,» dit Chambers, «Ils en sont tous venus à dire, Wow !».

Déterminés à éviter l’uniformité à double-tranchant de tant de parcours de golf, Elliott et Chambers étaient d’accord que la maison de 3500 mc devait être différente de leurs maisons de L.A et des Bahamas (où la famille de feu le père d’Elliott a possédé des terres depuis son immigration d’Ecosse au début du 17ème siècle). Donc au lieu des traditionnelles influences campagnardes ou tropicales, ils ont regardé vers l’Afrique, où ils ont été en Safari plusieurs fois. La suite d’amis, inspirée du Tau Game Lodge de Botswana, met en évidence la collection de masques indigènes, de paniers et de tapis de Chambers. Dans toute la maison sont accrochées des lances tribales, des photos de la faune Africaine du photographe Peter Beard, et des sculptures d’éléphants – un de leur animal favori, même si le couple a déjà été une fois presque écrasé par un troupeau en colère. «Nanci est très bonne en décoration,» dit Elliott. «J’interviens sur quelques choses mais pour le plus gros, je ne m’en soucie pas vraiment.»

Le désign intérieur est une des rares choses pour laquelle Elliott a une attitude aussi insouciante. «Je suis un maniaque obsesso-compulsif,» dit-il. "Avec le travail, l’exercice, des tas de choses.»


«Avec David», dit Chambers, «plus est toujours mieux.» Une fois qu’il a commencé à acheter des guitares, par exemple, il en a rapidement amassé 28. Lors de leur dernière visite en Afrique, il a fait de la plongée à côté de grands requins blancs. Déterminé à perfectionner son jeu au golf, il a installé un practice portable sur le plateau de Jag. Et avec le triathlon qui s’annonce, il s’est offert les services d’un entraîneur pour lui faire travailler un programme de côtes, vitesses et distances digne des olympiques. «Être obsesso-compulsif peut être une bonne chose», dit Elliott. «Si vous exploitez cette énergie, vous pouvez être productif. Mais ça peut se retourner contre moi. J’ai toujours été un peu «dingue» ; J’essaye juste de ne pas être auto-destructeur.»

Elliott a tout d’abord rêvé d’une carrière dans la musique. A 17 ans, il a abandonné le lycée à Milton, Ontario et est parti pour Toronto pour chanter dans un groupe punk. «C’était un cauchemar», dit-il, «Nous vivions tous dans cette pension avec ces gars alcooliques et bon à rien. Nous nous chamaillions tout le temps, et un jour j’ai juste dit, «Qu’est-ce que je suis en train de faire ?». Il est retourné chez lui à 19 ans pour finir le lycée, où un prof l’a encouragé à continuer à jouer après l’avoir entendu lire Le Roi Lear en cours. Il va alors au prestigieux institut Canadien Ryerson Polytechnic, suivi par deux saisons avec le Festival Statford Shakespeare en Ontario.

La chance d’Elliott arrive quand il est choisi pour le drame TV canadien Street Legal. Il y rencontre Chambers alors qu’elle était co-vedette sur la série, et rapidement après qu’il aient commencé à sortir ensemble, il a décidé de tenter sa chance à Hollywood. Peu à peu, Elliott trouve du travail à la TV- y compris des apparitions en tant qu’invité comme Carl le déménageur dans Seinfeld, l’amant accroc au sexe de Courtney Thorne Smith dans Melrose Place, et un rôle principal dans le drame «feu de paille» sur le crime The Untouchables - avec comme point culminant la première de Jag sur NBC en 1995. Malheureusement, malgré une audience respectable, la série, qui se passe dans le Corps du Juge Avocat General de la Marine, a été annulé après juste une saison. «David était déçu,» rappelle Chambers, «mais d’autres offres sont arrivées le lendemain. Et ensuite, nous apprenions que CBS avait acheté la série.» Elliott insiste sur le fait que la série à succès est plus importante que n’importe quelle personne. «Elle a sa propre vie», dit-il. «Vous essayez juste de pousser, tirer et aider cet ensemble pour qu’il avance comme il doit. Il n’y a pas de réel parcours».

En ce qui concerne le propre parcours d’Elliott, il aimerait faire plus de films. Il enrage encore d’avoir du décliner sa participation du film de 1998 Le masque de Zorro à cause de Jag, mais il est philosophe : «Quelqu’un m’a dit un jour, «Dieu a 3 réponses : oui, non et pas encore.» Tant de commentaires modestes et pragmatiques ont convaincu de nombreux auditeurs de Jag qu’Elliott partage avec son personnage ses nombreuses vertus, un phénomène qu’il ne refuse pas mais auquel il n’adhère pas non plus. «Je n’ai pas de côté sombre», dit-il, «mais je ne suis pas Harm non plus. Je suis moi. Juste un gars qui essaye de faire la bonne chose.»

Il s’interrompt et souris. «Et essayant de faire ce triathlon, c’est pourquoi je vais parcourir 75 miles demain matin. Je ne peux pas attendre jusqu’à ce que se soit fini alors je pourrais me détendre et commencer à m’entraîner pour le marathon de Boston.»